Dans le cadre de l’assainissement du fichier des partis et formations politiques légalement reconnus au Burkina Faso et conformément aux délibérations du Conseil des Ministres en sa séance du vendredi 8 juillet 2016, le Ministre en charge des libertés publiques, dans un communiqué en date du 1er août 2016, invitait les dirigeants des partis et formations politiques à se conformer aux dispositions de l’article 19 de la loi n°032-2001/AN du 29 novembre 2001 portant charte des partis et formations politiques au Burkina Faso. Vingt (20) partis et formations politiques des 42 épinglés, à la date du mercredi 31 août 2016, ne s’étaient pas encore conformés.
Ce sont :
1-Action Solidaire pour la Démocratie et le Développement (A.S.D.D) ;
2-Alliance pour le Progrès et la Liberté (A.P.L) ;
3-Convention pour la Démocratie et la Liberté (C.D.L) ;
4-Congrès des Nations Africaines/Burkina Faso (C.N.A/BF) ;
5-Conseil National pour le Changement (C.N .C) ;
6-Front Démocratique Républicain (F.D.R) ;
7-Ligue Nationale pour la Démocratie, les Mouvements Coalisés pour l’Alternance Démocratique au Burkina Faso (LINAD/MOCLAD/BF) ;
8-Mouvement d’Action Culturelle pour l’Ennoblissement de la Politique (M.A.C.EN.POL) ;
9-Mouvement des Intellectuels pour le Développement (MIDE) ;
10-Mouvement pour la Démocratie et la Liberté (MO.DE.L) ;
11-Mouvement Progressiste Africain (MPA) ;
12-Parti des Forces Indépendantes pour le Développement (PFID) ;
13-Parti Libéral du Burkina (P.L.B) ;
14-Rassemblement pour le Développement du Burkina (R.D.B) ;
15-Renaissance Démocratique et Patriotique au Faso (R.D.P.F) ;
16-Rassemblement Démocratique et Populaire (R.D.P) ;
17-Rassemblement Patriotique du Salut (R.P.S) ;
18-Union des Forces Centristes (U.F.C) ;
19-Union des Forces Progressistes (UFP) ;
20-Union pour la Renaissance Démocratique/Mouvement Sankariste (U.R.D/M.S)
Le délai étant passé, il leur sera fait application des dispositions de l’article 29 de la loi précitée qui précisent que « Lorsque le parti ou la formation politique ne respecte plus ses propres statuts relatifs à son fonctionnement régulier, le Ministre chargé des libertés publiques peut lui adresser un avertissement lui enjoignant de respecter ses statuts ».
Cet avertissement dure deux (2) semaines, à l’issue duquel le parti ou la formation politique en irrégularité sera suspendu pour trois (3) mois maximum. Au-delà de ces trois (3) mois, si rien n’est fait, la sanction suprême est prise : la dissolution.
La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATDSI