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Marche du 22 janvier à Ouagadougou

Des organisations de la société civile sont dans les rues de Ouagadougou ce samedi 22 janvier 2022 pour, disent-ils, protester contre les sanctions prises par la CEDEAO contre le Mali, l’insécurité au Burkina Faso et soutenir les Forces de Défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) engagés dans la lutte contre le terrorisme. Ces OSC réclament aussi la démission du président du Faso.

8h00 : La gendarmerie nationale a pris quartier ce samedi matin sur l’avenue Monseigneur Thievenoud, précisément devant la direction de l’état civil et de la population, à Ouagadougou.

Les passants sont systématiquement arrêtés, en attendant de s’expliquer devant les agents en position sur l’avenue Monseigneur Thievenoud. Après les avoir écoutés les Forces de sécurité décident de les laisser-passer ou pas, suivant le mot d’ordre du filtrage annoncé par le maire de Ouagadougou.

8h30 : Les usagers de la route son redirigés par les forces de l’ordre vers d’autres destinations, a constaté une équipe de Minute.bf.

8h 40 : des manifestants commencent un blocus sur la voie entre les sièges de Telecel et Moov. L’équipe de la gendarmerie à quelques mètres devant le chef d’Etat major général de l’armée prend position.

8h50: « Nous en avons marre, qu’il s’en aille » crient quelques manifestants réfugiés au terrain en face de la Cathédrale

8h 55 : Boulevard entre les sièges Moov – Telecel, une équipe de la CRS est venue négocier la levée du blocus.

L’équipe de la Sécurité n’a pas réussi sa négociation face à des manifestants déterminés et dont le nombre s’agrandit instantanément.

9h10: La CRS lâche des bombes lacrymogènes

Les forces de sécurité emploient le plan B. Les premiers tirs à gaz lacrymogène viennent d’être effectués par l’équipe de la CRS.

Les manifestants dispersés reprennent forme dans certains endroits.

9h 25 : la CRS disperse une fois de plus les manifestants à coup de gaz lacrymogène et procède à la levée des barricades. Nous sommes à l’intersection entre les sièges des téléphonies mobiles Moov- Telecel.

9h40: Hibrahim Compaoré, journaliste de la télévision LCA, a été blessé par les tirs aux gaz lacrymogènes de la CRS. Il a été secouru par un manifestant.

Ce secouriste témoin de l’action a fait savoir qu’il a reçu une bombe lacrymogène au bras.

En ce moment même il est en train d’être pris en charge par une équipe de la Croix rouge.

Source: minute.bf

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