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PHENOMENE DES KOLGWEOGO : les syndicats pour leur maintien

Au cours de sa conférence de presse du 8 juillet, l’Unité d’action syndicale s’est prononcée sur certains sujets d’actualité nationale. Il s’agit du phénomène des kolgwéogo, de la commission constitutionnelle et de la liberté d’aller et venir.

Le mouvement syndical  est pour l’existence des kolgwéogo. Il l’a fait savoir au cours de sa rencontre avec les hommes de médias ce 8 juillet.  « Nous reconnaissons à nos populations le droit de s’organiser et de se défendre contre les malfaiteurs. Toutefois, nous condamnons les exactions, les brebis galeuses qui portent atteinte aux droits humains.  Nous demandons,  pour que les exactions cessent,  que le gouvernement encadre ces groupes d’autodéfense en leur donnant les formations adéquates, les sensibiliser sur leurs droits et devoirs. Cette situation est là parce que c’est avant tout une certaine démission de l’Etat sur le plan sécuritaire et de la justice », a déclaré Olivier Guy Ouédraogo, président de mois des centrales syndicales. De l’avis des conférenciers, « les kolgwéogo ne sont pas  des parias ». « Les kolgwéogo sont  une conséquence, ils sont nés de quelque chose. … Si ce sont les questions de violations des droits humains,  c’est condamnable, mais cela ne doit pas nous amener à dire que les kolgwéogo ne doivent pas exister », a ajouté Bassolma Bazié, secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B).

Concernant la liberté d’aller et revenir, le SG de la CGT-B s’interroge : «…  aujourd’hui  ce sont les acteurs politiques mais qui sera concerné demain?

Sur la commission constitutionnelle, M. Bazié a été on ne peut clair : « on a l’impression,  dans les propos du président de l’Assemblée nationale, du président lui-même,  qu’il y a une intention de remettre en cause les acquis de l’insurrection populaire, notamment l’indépendance de la justice. On ne doit pas fabriquer des textes en fonction des humeurs des gens qui viennent au pouvoir. Une Constitution engage la vie d’une nation, y compris les générations futures ».

La question des violences postélectorales a été également abordée lors de ce point de presse. Pour le SG de la CGT-B, les premiers responsables politiques doivent être interpelés.

Colette DRABO

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