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Bassolma Bazié aux leaders coutumiers: « si vous avez des canaris pour aider ceux qui vont au front, faites-le »

Après les Organisations de la société civile et syndicats ainsi que les partis politiques hier 3 mai, les échanges avec les différentes couches sociales se poursuivent ce jour 4 mai. La délégation gouvernementale conduite par le ministre en charge de la défense, Kassoum Coulibaly, a rencontré, dans la matinée, les leaders coutumiers et religieux en vue de leur faire le point sur la situation sécuritaire du pays. A chacune des rencontres, le message est le même :  la survie du pays est en danger et il faut impérativement une union sacrée de tous les fils et filles pour maintenir haut le drapeau national. Les guides religieux et coutumiers ont été invités à user de leurs forces pour sauver la patrie.

Point de la situation sécuritaire, efforts et acquis engrangés sur le terrain, protection des droits de l’Homme. Voilà entre autres points faits aux leaders religieux et coutumiers présents à la rencontre d’échanges sur la situation sécuritaire. Pour le ministre en charge de la défense, Kassoum Coulibaly, chef de la délégation gouvernementale, l’heure est à la mobilisation de tous pour maintenir haut le drapeau national.  « Chacun à son niveau à quelque chose à faire.  Ce n’est plus une histoire des forces de défense et de sécurité mais de tout le monde. Ne laissons pas notre Etat devenir comme ce qui s’est passé en 1932. Il faut que nous soyons unis comme un seul homme », a estimé le ministre d’Etat pour qui nous devons pousser tous « dans le même sens pour garder notre drapeau à la verticale ».  A l’en croire, la désorganisation actuelle de l’ennemi pourrait pousser ce dernier à commettre des attaques à travers « des attentats-suicides, des voitures piégées ». C’est pourquoi il a appelé chacun à la vigilance et à ouvrir le bon œil afin de protéger l’ensemble.

Une vue de la délégation gouvernementale

 

Pour le ministre délégué en charge de la sécurité, Mahamadou Sana, les guides religieux et coutumiers ont toujours joué leurs rôles pour le retour de la paix au pays. Et de les inviter à continuer dans cette dynamique. « Nous savons que nous pouvons compter sur votre engagement afin que nous puissions juguler cette menace hors de notre frontière. Il n’y a pas d’amalgame à faire entre le terrorisme et les ethnies, entre le terrorisme et les religions. Les terroristes utilisent la religion, l’ethnie pour pouvoir captiver nos populations, les jeunes parce qu’ils savent que ce sont les fibres sur lesquelles ils peuvent exploiter pour pouvoir mobiliser les gens. Mais nous sommes clairs et souhaitons que tous les Burkinabè soient clairs sur ce point. Pas d’amalgame à faire. Actuellement nous avons besoin des efforts de chaque Burkinabè pour mener cette lutte. Au-delà des efforts militaires, il y a ceux non militaires. Si chaque jour, dans chaque village, chaque chef religieux mettait la main à la pâte pour qu’on puisse travailler à déconnecter un jeune terroriste, si chaque jour, chaque leader religieux, dans les temples, églises ou mosquées, sensibilise des jeunes à se déconnecter du terrorisme, vous verrez que les militaires n’auraient aucune action à mener. Nous savons que vous le faites déjà mais nous vous encourageons à aller dans ce sens », a exhorté le ministre délégué. Et le ministre d’Etat, en charge de la fonction publique, Bassolma Bazié de renchérir : « Si vous voyez des gens aller au front, ceux qui ont des pouvoirs ou la possibilité de les accompagner, il faut le faire. Avant, l’Afrique n’avait pas de fusils mais avait des pouvoirs.  Votre apport qu’on veut, c’est de dire après cette rencontre, Bassolma vient j’ai un canari, prend le contenu et continue au front. C’est ce qu’on veut. Ou nous appeler et dire, mes sourates que je connais là, les voici, arrivez si ça chauffe, si tu estimes que ton fusil est calé, récite ça et disparait. C’est cela qu’on veut. Nous avons confiance en vos forces coutumières et religieuses »

CD

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