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NOMINATIONS D’UN NOUVEAU PM ET DU CEMGA : l’opposition politique « prend acte »

L’opposition politique a tenu,  ce 22 janvier 2019, sa toute  première conférence de presse de l’année 2019. Face aux hommes de médias, elle a dit prendre acte de la nomination du nouveau Chef d’état-major général des armées (CEMGA)  ainsi que celle du nouveau chef du gouvernement, Christophe Marie Joseph Dabiré intervenue hier  21 janvier.  L’aggravation de la crise sécuritaire, la fermeture de près de 1000 écoles et l’incivisme grandissant étaient d’autres points à l’ordre du jour de la conférence de presse.

« L’opposition politique prend acte » de la nomination du nouveau chef du gouvernement, en la personne de Christophe Joseph Marie Dabiré. Elle l’a fait savoir au cours de son hebdomadaire point de presse. Tant bien même elle « n’a pas de jugement à porter sur le personne de M. Dabiré », l’opposition politique a fait  remarquer  cependant  que le parti au pouvoir, « qui passe son temps à vilipender l’ancien régime, est aujourd’hui obligé d’aller chercher son Premier ministre par les cadres éminents de cet ancien régime ».  Pour elle, la situation chaotique dans laquelle se trouve le pays est dû au « manque de leadership du président du Faso ». « Partant de ce fait, ce ne sont pas des changements de Premier ministre ou de gouvernement qui vont permettre au Burkina Faso de se remettre sur le bon chemin », a affirmé Aristide Ouédraogo, président du Front patriotique pour le renouveau (FPR). Tout en prenant également acte de la nomination du nouveau CEMGA, le général  Moïse Minoungou, M. Ouédraogo a dit attendre de juger ce dernier « sur la base des résultats de notre armée dans la lutte contre le terrorisme ».

La crise sécuritaire qui affecte le système éducatif avec la fermeture de près de 1 000 écoles avec environ 100 000 élèves dans la rue,  a été abordée par les conférenciers. Face à cette  violation grave de l’avenir de plusieurs générations, les conférenciers ont exhorté le gouvernement, les collectivités territoriales et l’association des parents d’élèves à se concerter afin de trouver au plus vite une solution.

Les drames survenus récemment à Nafona et à Orodara  sont, de l’avis de M. Ouédraogo, « la triste manifestation du malaise social qui secoue le pays ». « L’incivisme a atteint un sommet jamais égalé, nourri par l’impunité généralisée, le mauvais exemple de l’élite dirigeante et la faiblesse de l’Etat », a estimé le président du FPR pour qui il faut que cela cesse. Et celui qui a la légitimité pour donner le ton et fixer la destination est bien, a-t-il dit,  le chef de l’Etat.

Colette DRABO

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