Le chef de l’Etat, Michel Kafando, a échangé ce 9 novembre 2015 avec les chefs de circonscriptions administratives communément appelés Gouverneurs et Hauts commissaires ayant en charge respectivement les régions et les provinces. Cette rencontre s’est déroulée en présence du Premier ministre Yacouba Isaac Zida, de membres de son gouvernement et quelques présidents d’institutions.
Le face-à-face entre les 13 Gouverneurs, les 45 Hauts- commissaires et le président du Faso, Michel Kafando, a eu lieu ce 9 novembre à Ouagadougou sous le thème : «Une administration territoriale républicaine au service de l’intérêt général pour un processus électoral apaisé ». Cette rencontre qui se voulait un cadre d’échanges directs entre le président du Faso, Michel Kafando, et ses hôtes d’un jour sur le bon déroulement des élections présidentielle et législatives, s’est déroulée à huit clos. Mais avant, le chef de l’Etat a rappelé aux représentants de l’administration déconcentrée leurs missions
régaliennes qui sont : « surtout d’assurer, sur toute la période préelectorale, électorale et post-électorale vos prérogatives pleines et entières en matière de police administrative générale et spéciale ». Il a insisté sur le fait que : « les devoirs de réserve et de neutralité, surtout en cette période des élections s’imposent à tous les chefs de circonscriptions administratives ». Selon lui, « l’administration ne doit et peut être l’instrument d’une quelconque formation politique ». Il faut noter que cette rencontre a été saluée par les gouverneurs et hauts commissaires. Moussa Sanogho, représentant du comité de concertation des sages, a, au nom de sa structure, égrainé un chapelet de vertus que possèdent les sages en Afrique et plus spécialement au Burkina Faso. Avec des mots pleins de sagesse, il a invité l’ensemble des Burkinabè, et plus
particulièrement les hommes politiques à se départir de la haine, de la vengeance, de la surenchère et de l’intolérance. Tout en leur demandant d’être des vecteurs de paix qui privilégient le sens de l’honnêteté intellectuelle, Moussa Sanogho leur a rappelé qu’ils ne doivent pas perdre de vue qu’ils ont signé le 21 août dernier, un pacte de bonne conduite qu’ils doivent nécessairement respecter.
El CAPPUCCINO
