Les 50 ex-travailleurs du café-restaurant Aziz Istanbul, victime de l’attaque terroriste du 13 août dernier, ont tenu une assemblée générale ce 14 septembre 2017 pour solliciter le soutien du gouvernement après l’attaque qui les a conduits au chômage. Ils lancent un cri de cœur à toute bonne volonté pouvant les aider.
Un mois après l’attaque terroriste contre le café-restaurant Aziz Istanbul, les ex-travailleurs ne savent plus où donner de la tête, étant donné qu’ils sont, depuis ce temps, au chômage. Abandonnés à eux-mêmes, ces ex-employés ont donc décidé de lancer leur cri de cœur à travers une assemblée générale dans la matinée du 14 septembre 2017. « Suite à l’attaque terroriste, tout le personnel est au chômage et jusqu’à présent, aucun de nous n’a trouvé un emploi. Or, nous avons des charges familiales, des enfants qui doivent aller à l’école. Nous sommes là pour demander un soutien financier et matériel de l’Etat. Pas seulement de l’Etat, mais à toute personne morale ou physique, qui pourra nous aider », a plaidé Eulogé Somda, porte-parole du personnel. Selon ce dernier, leur employeur est animé par la volonté farouche de faire renaitre le café pour leur venir en aide mais il est confronté à des difficultés. «Notre employeur est animé par la volonté de rouvrir le restaurant et sauvegarder les emplois, cependant, il reste confronté à d’énormes difficultés car les investissements pour la réouverture sont très élevés au regard de l’énormité des dégâts », a laissé entendre le porte-parole. C’est pourquoi, ils invitent les autorités à leur venir en aide car ils ne savent pas à quel saint se vouer et si rien n’est fait, leurs enfants risquent de ne pas aller à l’école.
Paul TINDANO
(Stagiaire)
photo: Fasozine