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DEVELOPPEMENT ENDOGENE : « unique alternative » pour le Burkina, de l’avis du PAREN

Le Parti pour  la renaissance nationale (PAREN) a, dans la soirée du 15 novembre 2020, organisé une conférence publique, à Ouagadougou, sous le thème : « Le développement endogène : unique alternative pour le Burkina ». Cette activité qui se déroule dans un contexte de campagne électorale, a été une occasion pour le parti de Laurent Bado, d’appeler les Burkinabè à voter son parti  afin qu’ils implémentent leur vision.

La campagne électorale pour l’élection présidentielle et les législatives bat son plein  à une semaine de la fin de cette période. Et chaque  parti et formation politique y va de sa manière pour séduire l’électoral. C’est pour donc expliquer sa vision des choses que le parti du Pr Laurent Bado, à savoir le PAREN, a, le 15 novembre dernier, animé  une conférence publique pour partager ses ambitions pour le Burkina dans l’objectif que les populations portent leurs choix sur ses candidats qui veulent siéger à l’Assemblée nationale. Animée tour à tour par l’actuel ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango,  et le  Pr Laurent Bado, cette conférence a été une occasion pour le dernier, de revenir sur ses idées quant à la façon de développer le Burkina Faso. Pour les deux conférenciers, il n’y a pas plusieurs chemins en dehors du développement endogène. Et le désormais président d’honneur du PAREN, Laurent Bado de rester égal à lui-même : «  J’ai horreur du capitalisme privé. Car il n’y a pas de la solidarité dedans ». Pour lui et son parti, la seule alternative qui reste au Burkina et à toute l’Afrique entière est le développement endogène. «  Les Africains avaient un modèle de production », a-t-il ajouté. Quant à son disciple comme ses admirateurs aiment à le dire, Abdoul Karim Sango, autre animateur de cette conférence, lui estime aussi que si  «  après 60 ans d’indépendance,  nous peinons à développer nos Etats, c’est parce que le modèle de développement emprunté depuis les indépendances n’était pas le bon ». Pour résoudre cet état de fait, le PAREN a donc proposé une troisième voie qu’on appelle «  le gargarisme africain qui met l’accent sur l’impérieuse nécessité d’assoir le processus de développement sous une fondation culturelle», a expliqué Abdoul Karim Sango.

Fatimata COMPAORE

(Stagiaire)

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