Le 6 février 2017, les Etats membres du G5 Sahel, regroupant le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, et le Tchad, ont tenu, à Bamako, un sommet ordinaire où la question sécuritaire a occupé une grande place. Toutefois, les relations économiques et les questions d’intégration entre les cinq pays membres n’ont pas été occultées.
Le G5 Sahel veut venir à bout du terrorisme régnant dans son espace. A ce titre, les pays ont réaffirmé leur volonté de mettre en place une force commune destinée à combattre les groupes jihadistes. Toute chose qui nécessite des fonds. Selon le président du Faso, Roch Kaboré qui s’exprimait sur la question de retour du sommet, de commun accord, les Etats prévoient d’organiser une table ronde des bailleurs de fonds pour recueillir au moins 7000 milliards de FCFA, dans environ cinq mois, en vue de lutter contre le terrorisme et promouvoir le développement dans ledit espace.
«Nous avons revisité la stratégie de développement intégré des Nations unies vis-à-vis du G5 Sahel fondée sur la sécurité, la bonne gouvernance et la résilience de nos pays. Nous avons aussi fait le point sur le programme G5 Sahel qui s’élève à plus de 7000 milliards de FCFA que nous allons soumettre à nos partenaires lors d’une table ronde des bailleurs de fonds», a indiqué Roch Kaboré.
Outre la question sécuritaire, les Etats veulent aussi renforcer l’intégration entre les membres de même que les relations économiques. Ils ont annoncé leur volonté de créer une compagnie aérienne (Air Sahel), et pour que l’intégration soit une réalité dans cet espace, ils envisagent de procéder à la suppression de visa.
Pour rappel, le G5 Sahel a été créé en février 2014.
AL CAPPUCCINO