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RECONCILIATION NATIONALE : la CODER pour une implication personnelle du président du Faso afin de lui « donner une âme »

Face à la presse ce 12 mars 2021 à Ouagadougou, le président de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), Dr Ablassé Ouédraogo, a félicité le Président du Faso pour sa volonté de réconcilier les Burkinabé en mettant en place un ministère en charge de la Réconciliation nationale. Face aux journalistes, le président du parti Le Faso Autrement et ses camarades, notamment, Hermann Yaméogo de l’UNDD et Emile Kaboré du RSR ont invité le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à s’impliquer davantage afin de « donner une âme » à la Réconciliation nationale.

 

« Réconciliation nationale au Burkina Faso : un point de non-retour ». C’est sur ce thème que la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), créée en octobre 2016 pour œuvrer au retour d’un Burkina de paix, de stabilité et de cohésion sociale, s’est prononcée sur le processus de réconciliation en cours. Un processus de réconciliation nationale  salué par la CODER qui a exhorté le président du Faso à plus d’implication personnelle pour, en à croire Dr Ablassé Ouédraogo, « lui donner une âme ».

Selon Ablassé Ouédraogo et ses camarades, le Burkina qui est en butte à des fractures, a besoin d’un sursaut patriotique qui marginalise la cristallisation des différences et ambitions personnelles au profit des enjeux collectifs.

Et c’est pourquoi, ont-ils expliqué, le ministre d’État en charge de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré peut compter sur le soutien et la disponibilité de la CODER pour assurer la mission qui lui a été confiée.

 « Le temps de la paix des braves frappe à nos portes », dit Ablassé Ouédraogo

En outre, la CODER demande au président du Faso de rester dans le droit fil de ses engagements, en espérant qu’il entamera, dans le semestre en cours, tel qu’il avait promis lors des campagnes électorales du 22 novembre 2020, une large concertation inclusive, ouverte et sincère ainsi qu’un forum pour la réconciliation nationale.

Et Hermann Yaméogo et François Emile Kaboré d’ajouter que le processus de la réconciliation nationale doit se focaliser sur la justice transitionnelle. A  leur avis, la justice est au cœur de la réconciliation. Mais, soutiennent-ils, la justice classique ne peut épuiser les dossiers en instance et permettre de venir à bout des peines causées par tant d’années d’allégeance. Cependant, « on peut laisser les dossiers spécifiques à la justice classique », a précisé Hermann Yaméogo.

Les conférenciers ont invité le président du Faso, Roch Kaboré, à s’impliquer davantage en descendant lui-même sur le terrain pour aussi communiquer sur la question. « Le temps de la paix des braves frappe à nos portes et nous ne manquerons pas d’aiguillonner à renforcer cette option en appelant le peuple burkinabé à une adhésion massive à la politique de la réconciliation nationale », a conclu Dr Ablassé Ouédraogo.

Didèdoua Franck ZINGUE

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