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Présidentielle sénégalaise : 20 candidats validés, Ousmane Sonko et Karim Wade recalés

Le Conseil constitutionnel sénégalais a publié samedi une liste définitive de 20 candidats à la présidentielle du 25 février. Deux opposants notables en sont absents : Ousmane Sonko, actuellement emprisonné, et Karim Wade, fils et ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade.

La liste comprend le candidat du camp présidentiel, le Premier ministre Amadou Bâ, les anciens chefs de gouvernement et opposants Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne, l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall et Bassirou Diomaye Diakhar Faye, présenté comme le candidat de substitution d’Ousmane Sonko.

M. Faye, 43 ans, membre du parti dissous de M. Sonko, est pourtant lui aussi détenu, mais il n’a pas encore été jugé. Il est en prison depuis avril 2023 pour « outrage à magistrat » et « diffamation à l’encontre d’un corps constitué » après un message publié sur Facebook.

Ousmane Sonko, personnage central d’un bras de fer de plus de deux ans avec l’Etat qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers, ne figure pas sur la liste, comme cela était attendu. Populaire parmi les jeunes, il était donné parmi les favoris de la présidentielle.

Le Conseil a, après un dernier recours d’Ousmane Sonko, écarté sa candidature en raison d’une condamnation définitive pour diffamation à six mois de prison avec sursis le 4 janvier, une affaire l’ayant opposé à un ministre membre du camp présidentiel…

La liste publiée par le Conseil constitutionnel inclut deux femmes, Rose Wardini, gynécologue et actrice de la société civile, et l’entrepreneure Anta Babacar Ngom.

C’est la première fois que le Sénégal organise une présidentielle avec autant de candidats malgré le filtre du parrainage, a affirmé samedi le juriste constitutionnaliste Babacar Guèye. Le nombre définitif de candidats retenus était de cinq lors de la présidentielle de 2019.

L’opposant Karim Wade, fils et ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012), est absent de la liste en raison d’une candidature jugée « irrecevable » à cause de sa double nationalité française et sénégalaise, selon le Conseil.

Tout candidat à la présidence « doit être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de ses droits civils et politiques, être âgé de 35 ans au moins et de 75 ans au plus le jour du scrutin », dit la Constitution. Il doit aussi savoir écrire, lire et parler couramment la langue officielle, le français.

Karim Wade, né en France d’un père sénégalais et d’une mère d’origine française, a produit une déclaration sur l’honneur datée du 21 décembre selon laquelle il a exclusivement la nationalité sénégalaise, a indiqué le Conseil.

TV5 Monde, AFP

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