Yakubu Gowon, le dernier fondateur de la CEDEAO, a lancé un appel, le 21 février, à la levée des sanctions contre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Ces trois Etats sont sous sanctions depuis les coups d’Etat intervenus dans chacun des pays. Cet appel intervient alors qu’un sommet de l’institution est prévu le 24 février prochain à Abuja.
Pour l’ex-président du Nigéria, qui a dirigé le géant d’Afrique de 1966 à 1975, il faut tout faire pour sauver l’organisation ouest-africaine actuellement secouée par plusieurs crises politiques notamment le départ des 3 Etats du Sahel (Burkina, Mali, Niger). Dans son appel, le général implore les autres chefs d’Etat actuels des pays membres à se réconcilier et reconstruire la CEDEAO ensemble. Pour lui, « la CEDEAO est plus qu’une coalition d’États » et « ni ma génération, ni les générations actuelles ou futures, ne comprendront ou ne pardonneront l’éclatement de notre communauté ».
De son avis, au regard du fait que la CEDEAO soit « menacée de désunion », la participation des chefs d’État de l’institution à un sommet pour débattre de l’avenir de la communauté, de la sécurité et de la stabilité régionales, ainsi que du rôle de la communauté internationale dans le contexte géopolitique actuel est plus que nécessaire.
actuburkina