« Nous sommes toujours dans la logique du pardon et nous leur demandons d’être, eux aussi, des gens de pardon afin que nous puissions vivre dans la paix. Nous leur pardonnons et pas seulement aux enfants, mais aussi à leur patronne qui est comme ma fille. Parce que j’ai une fille qui à environ trente ans. Si quelqu’un t’offense, il faut savoir pardonner car il n’y a pas cette personne qui n’offense pas. Seul Dieu n’offense pas. Ce que je veux aujourd’hui, c’est que les prévenus soient tous libérés. Parce que les enfants ne font pas tous les jours ce qu’on leur demande. Je prie Dieu pour qu’il nous aide à mettre fin au terrorisme et que la paix revienne au Burkina Faso. »
C’est ce qu’a déclaré Amidou Kanazoé, la victime, ce jour 23 août, à l’issue de l’audience qui a été renvoyée au 6 septembre prochain. Il est celui dont la vidéo a fait le tour de la toile, en train d’être bastonné par des jeunes travaillant pour la guérisseuse Adja Komsilga.
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