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LUTTE CONTRE L’INSECURITE A OUAGADOUGOU : fin de parcours pour 8 présumés braqueurs

Le commissariat de police de l’arrondissement de Nongr-Mâasom a mis le grappin sur un réseau de présumés braqueurs qui troublait la quiétude des populations de Ouagadougou. Ils ont été présentés  ce  13 juillet 2017, au cours d’une conférence de presse.

Fin de parcours, pourrait-on dire,  pour le cerveau Madi Nabolé, 33 ans (recherché par la police depuis fin 2015), et sa bande. Ils sont désormais  hors d’état de nuire puisqu’ils ont été épinglés par le commissariat de police de l’arrondissement de Nongr-Mâasom. Selon le commissaire de police de l’arrondissement de Nongr-Mâasom, le commissaire de police Emile Kadiogo, la bande de huit personnes, tous des repris de justice, était spécialisée dans les vols à main armée, complicité de vols à main armée et recel, et opérait  dans les commerces, domiciles et sur la voie publique à l’aide de motocycles, de pistolets automatiques illégalement détenus et d’une machette. Leur mode opératoire consistait à cibler  les victimes sur la base de leurs activités (cas des commerces), de leur statut social (niveau de vie) ou leurs moyens de déplacement (motocycles de grande valeur). « En groupe de deux, trois ou quatre, selon les cas, ils surgissaient souvent les visages masqués par des cache-nez et des casquettes, surprenaient les victimes et les tenaient en respect. Les menaçant avec leurs pistolets automatiques et même en les brutalisant, ils retiraient numéraires, motocycles, téléphones portables, etc,  et même des armes. Une fois leur sale besogne accomplie, ils se retiraient des lieux à l’aide des motocycles», a détaillé le commissaire Kadiogo. Et de poursuivre qu’après leurs forfaits, le butin, notamment les motocycles, sont transmis à Ali Nikiéma, se disant mécanicien,  et à Soumaïla Kouanda alias Monre, se disant employé de commerce,  qui se chargeaient de les écouler.

Ce réseau, à en croire les explications du commissaire Kadiogo, a fait beaucoup de victimes dans plus d’une dizaine de quartiers de Ouagadougou : Zogona, 1 200 Logements, Gounghin, Dassasgho, Wemtenga, Dapoya, Bendogo, Balkuy, Rayongo, Samandin, Kamsonguin et la zone de Katr-yaar. Une de leurs victimes, la famille du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo. En effet,  le domicile paternel dudit président avait été victime d’une attaque le 3 juin au cours de laquelle Aristide Komboïgo a été blessé. Ladite attaque avait fait grand bruit. Selon le commissaire Kadiogo, l’œuvre était  de la bande de Madi Nabolé et ses acolytes. Par ailleurs, il a laissé entendre que certains membres du groupe sont en cavale et des recherches sont en cours en vue de les épingler.

Pour conclure, le commissaire Kadiogo   a invité la population à continuer  la collaboration avec les forces de sécurité en appelant au 17 pour la Police nationale, le 16 pour la Gendarmerie nationale et le 1010 pour le Centre national de veille et d’alerte.

Colette DRABO

photo: Burkina 24

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