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Vie universitaire : La FESCIBF interpelle les autorités à plus de vigilance

La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF) a tenu une conférence de presse ce 13 juillet 2023 à l’université Joseph Ki Zerbo à Ouagadougou. Cette conférence a eu pour objectif la lecture de la situation nationale en particulier celle éducative. Pour la FESCIBF, les autorités doivent prendre à bras le corps la problématique de l’éducation.

 La fédération Estudiantine et Scolaire pour l’Intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF) au cour d’une conférence de presse à l’université Josep Ki Zerbo a dépeint la situation alarmante du  pays qui n’est pas sans conséquence sur la vie éducative. A entendre Soumaila Sawadogo, secrétaire chargé à l’information, « La situation sécuritaire du pays avec toute ses conséquences continue d’être la priorité des priorités des autorités du pays et son impact au niveau éducatif est devenu un secret de polichinelle car en ce jour, nous comptons plus de 6000 écoles fermées avec plus d’un million d’élèves déplacés

La FESCIBF s’est interrogée sur les raisons de la baisse taux de réussite au baccalauréat de cette année. Sur cette question, elle interpelle les autorités à prendre à bras le corps la problématique pour qu’à la rentrée prochaine, des solutions idoines soient trouvées. « Si le gouvernement ne travaille pas vite pour résoudre cette équation lorsqu’on sait la place de l’école dans la vie de la nation, ce serait entretenir des bombes à retardement. » a déploré le syndicat des étudiants.

Une vue des étudiants à la conférence de presse

 

Au cours de cette conférence, la FESCIBF ne s’est pas tu sur la question qu’elle qualifie d’épineuse qui est relative à l’Association des parents d’élèves (APE) où la diversité de fonctionnement de cette structure, selon les établissements n’est pas sans conséquences sur la vie des élèves. Elle appelle alors le ministère de l’éducation nationale à avoir un œil regardant sur le fonctionnement de cette association.

Au niveau universitaire, «  La situation sécuritaire a fortement impacté nos universités notamment celles de Dori, de Fada N’Gourma et de Ouahigouya », a laissé entendre Soumaila Sawadogo. Pour lui, en plus de la situation sécuritaire, celle académique est aussi alarmante.  Ainsi s’est-il  indigné en ces termes «  Le système LMD qui devrait faciliter la formation et l’obtention des diplômes universitaires et aussi faciliter l’insertion professionnelle est devenue aujourd’hui un système hybride qui diffère d’une unité de formation à une autre. » Il invite alors les responsables en charge de l’enseignement supérieur à mettre en œuvre des actions d’espoirs qui faciliteront non seulement le cursus universitaire mais aussi l’insertion professionnelle.

Il a enfin convié l’ensemble des camarades élèves et étudiants à une mobilisation massive auprès des associations compétentes pour la restauration et la sauvegarde de ce qui leur revient de droit.

Jonas PORGO (stagiaire)

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