En visite au Burkina Faso, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, a animé un point de presse dans l’après-midi du jeudi 21 mars 2024, à Ouagadougou. C’était à la suite d’une audience que lui a accordée le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré. Il estime que la situation humanitaire et sécuritaire au Sahel et au Burkina reste peu reluisante.
Pour sa toute- première visite du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Volker Türk au Burkina le diplomate dit être venu pour exprimer sa solidarité au peuple burkinabè au regard du contexte sécuritaire et humanitaire éprouvant. Il a fait savoir qu’il a eu des discussions approfondies et étendues avec le Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’État, sur la situation sécuritaire, la situation socio-économique et humanitaire, le changement climatique, la dégradation de l’environnement, l’espace civique, les inégalités, la nécessité de forger un nouveau contrat social et d’assurer une participation inclusive de tous les Burkinabè au processus de transition.
Pour ce qui est de la situation humanitaire, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, a indiqué que 2,3 millions de personnes sont en insécurité alimentaire au Burkina avec environ 2 millions de PDI, au moment où 800 000 enfants sont non scolarisés. En sommes selon Volker Türk 6,3 millions de personnes sont dans un besoin d’assistance humanitaire au Burkina Faso.
Volker Türk a interpellé la communauté internationale quant à l’ampleur du besoin des populations burkinabè parce qu’il estime que le Sahel et particulièrement le Burkina est oublié dans cette crise sécuritaire et humanitaire au regard des ressources insuffisantes mises à disposition par la communauté internationale pour adresser la question.
Kiswendsida Fidèle KONSIAMBO
