Le ministère des Affaires de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur a organisé dans l’après-midi du 30 janvier à l’Université Joseph Ki-ZERBO, une conférence publique sous le thème « Assistance de l’AIEA pour un avenir énergétique durable ». Cette conférence à laquelle ont pris part plusieurs cadres du département des Affaires étrangères, mais aussi le monde universitaire, a été animée par le directeur général adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique Dr Mikhail CHUDAKOV.
Face au monde diplomatique et universitaire, le conférencier a mis en avant tous les avantages que les pays africains en particulier le Burkina Faso, pourraient avoir en se lançant dans la production de l’énergie nucléaire.
Pour lui, cette énergie est bien indiquée pour les pays en développement comme le Burkina Faso.
Il s’agit d’une « Energie plus sure, économique et durable » dixit Dr Mikhail CHUDAKOV soutenant que l’énergie nucléaire ne consomme pas de dioxyde de Carbonne.
« Une fois l’unité mise en place, vous n’avez plus besoin de faire quoi que ce soit. L’unité peut avoir une durée de vie de 60 ans », ajoute le conférencier.
A ce jour, l’AIEA dispose de 58 centrales en cours de construction, et en perspective l’Agence compte produire 890 gigawatts chaque année d’ici à 2050.
Pour ce qui est des implantations dans les pays, des missions d’évaluation ont été effectuées dans 36 pays dont des pays africains tels que le Ghana et l’Ouganda.
DCRP/MAECR-BE
