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Université Joseph Ki-Zerbo: la FESCIBF interpelle les autorités sur les conditions de vie des étudiants

La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF), a animé une conférence de presse ce jeudi 03 mars 2022 à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Ils interpellent les autorités à prendre des mesures urgentes face aux conditions de vie et d’études des étudiants qui ne font que se dégrader d’année en année.

Faire une lecture de la dégradation des conditions sociales et académiques chez les étudiants burkinabè et exhorter les autorités à prendre à bras le corps les questions urgentes. C’est l’objectif assigné à la conférence de presse de ce 3 mars 2022, animée par le bureau exécutif national de la fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso. En effet, la FESCIBF déclare que depuis l’avènement de la plate-forme numérique Campus Faso qui avait pour objectif de rendre plus flexibles les conditions d’accès aux universités publiques et de permettre aux étudiants de pouvoir bénéficier en toute aisance des facilités qui en découlent, cet objectif est resté non atteint.

A en croire aux responsables de la FESCIBF avec ladite plateforme, ce sont des centaines d’étudiants burkinabè qui n’ont pas pu voir aboutir leur processus d’orientations en 2020.  Ces derniers disent avoir plusieurs fois interpellé les autorités en charge de l’Enseignement supérieur mais rien n’y fit. Selon le secrétaire général national de la FESCIBF, Pallo Dapougdi Augustin, la dégradation des conditions d’études et de vie est la résultante d’un manque de volonté et d’une insuffisance de professionnalisme de la part des autorités et des concepteurs de la plate-forme. Par ailleurs, ils trouvent que la digitalisation à l’université au lieu de faciliter l’accès aux œuvres sociales à l’étudiant ne fait que constituer un véritable frein à leur accès.

Concernant le Fond National de l’Education et la Recherche (FONER), la FESCIBF affirme avoir été ébranlé à telle enseigne que la quatrième tranche qui devait être disponible au mois de Novembre denier a été à maintes fois repoussée sans fondement, laissant les étudiants dans une une situation d’incertitude et de grandes difficultés. Au regard de toutes ces difficultés énumérées, la fédération demande les réformes suivantes: la suppression de Campus Faso; le retrait du processus de digitalisation des restaurants universitaires; le payement dans un bref délai des 5.563 dossiers rejetés par le FONER et ceux mis en attente pour insuffisance de ressources financières; l’arrêt immédiat des nouvelles réformes anti-étudiants sur le FONER et le CIOSPB faites par le SG MESRSI le 10 décembre 2021 et enfin l’ouverture immédiate d’une session extraordinaire pour permettre aux étudiants qui n’ont pas postuler pour l’année écoulée de le faire.

Kaba Anita Ginette

 (Stagiaire)

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