Ceci un communiqué de la Coalition des patriotes africains du Burkina Faso (COPA/BF) sur le retrait du Burkina, du Mali et du Niger de l’institution communautaire CEDEAO.
Notre organisation, la COALITION DES PATRIOTES AFRICAINS DU BURKINA FASO (COPA/BF), annonçait en conférence de presse le 02 Janvier 2024, sa décision d’attenter une bataille juridique contre l’autorité de la CEDEAO et sa commission pour les sanctions inhumaines imposées aux populations et aux gouvernements des pays de l’alliance des ÉTATS du Sahel, lesquelles sanctions avaient pour but de priver des millions de personnes de l’accès à la nourriture, aux médicaments, à l’éducation, à la sécurité, à la dignité et à la vie.
Ces sanctions inhumaines, en plus d’être immorales étaient illégales parce qu’inscrites nulle part dans les textes de la CEDEAO. Nombreuses furent les conséquences de telles sanctions sur nos États.
Nous estimions pour cela que justice devait être rendue aux populations et gouvernements touches par ces mesures.
Ce dimanche 28 JANVIER 2024, nous apprenions avec satisfaction, par voie de presse, la décision historique des ÉTATS membres de l’alliance des états du Sahel de leur retrait des organes de la CEDEAO.
Les motifs de ce retrait comme énoncé dans le communiqué étaient entre autre :
1) L’éloignement de l’organisation (CEDEAO), des idéaux de ses pères fondateurs
2) L’éloignement de l’organisation, des idéaux du panafricanisme
3) La menace qu’est devenue la CEDEAO sous influence des puissances étrangères pour ses états membres et leurs populations
4) La non-assistance de la CEDEAO à ses états membres en proie au terrorisme.
En tout état de cause, la COPA/BF voit en cette décision, une ultime façon, de rendre justice à toutes ces victimes de la CEDEAO mais aussi d’encourager les autres États africains à franchir le cap de la souveraineté totale et définitive. Tout en reconnaissant la pertinence de ces motifs, notre organisation s’aligne derrière cette décision historique et courageuse, félicite et encourage les gouvernements de ces trois pays de l’AES et leurs populations pour la résilience dont ils font preuves depuis la crise terroriste.
Vive l’AES, vive les ÉTATS UNIS D’AFRIQUE
Ouagadougou le 29/01/2024
Pour le Comité exécutif
Le président
Roland Bayala