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Ghana: ouverture des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement

Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) s’ouvrent officiellement, ce mardi 24 mai, à Accra, au Ghana. Reprises, en partie, en présentiel, après deux ans en visio-conférence, en raison de la pandémie de Covid-19, ces réunions constituent l’événement le plus important de l’année.

Les assemblées annuelles de la BAD attirent quelque 3 000 délégués: dirigeants et actionnaires de la Banque pour faire le point. C’est également l’occasion pour les représentants des gouvernements et des entreprises de discuter de questions économiques africaines. Le thème cette année : « Favoriser la résilience climatique et une transition énergétique juste pour l’Afrique », thématique qui s’aligne sur les préparatifs de la COP27 prévue à Charm el-Cheikh, au mois de novembre.

Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, s’est exprimé, lundi 22 mai, devant la presse sur les grands enjeux de la conférence et la dynamique qui sera insufflée.

Sécheresse, cyclones ainsi que des phénomènes météorologiques extrêmes dévastent le continent, un changement climatique qui a un coût humain et financier, décrit Akinwumi Adesina.

« L’addition s’élève à 50 milliards de dollars, chaque année, d’ici à 2040. Nous ne sommes pas responsables du changement climatique, mais nous souffrons de manière disproportionnée de ses conséquences négatives », a-t-il déclaré.

Le président de la BAD insiste sur les engagements de son institution à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre du continent. Plus question de financer le charbon, par exemple. Cependant, il reste prudent sur d’autres sources d’énergies, à l’image du président angolais qui a récemment appelé, lors d’une réunion de l’organisation des producteurs de pétrole africains, à ne pas quitter hâtivement les combustibles fossiles.

« Ce que je veux dire, c’est que le gaz naturel doit rester un élément fondamental du système énergétique de l’Afrique parce que nous avons besoin de systèmes énergétiques stables, nous devons créer des emplois et nous avons besoin d’industries. L’Afrique ne peut pas être pauvre, nous voulons aussi être riches. Nos populations le méritent », a-t-il poursuivi.

RFI

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