Le Front patriotique pour le renouveau (FPR) a dénoncé les conditions d’organisation des élections couplées du 22 novembre prochain. C’était au cours d’une conférence de presse animée ce 22 août 2020 à son siège à Naghrin, à Ouagadougou, en présence de Soumane Touré et de Arouna Dicko, tous présidents de partis politiques. Pour le président du FPR, Dr Aristide Ouédraogo, et ses camarades, les conditions actuelles d’organisation des élections présidentielle et législatives « sont non inclusives et non universelles ». Aristide Ouédraogo a déclaré que son parti « ne sera pas ni partisan, ni complice dans un processus qui, au lieu de renforcer la démocratie et la paix sociale, conduit vers la déliquescence du pays ». Il pointe du doigt « la défaillance d’un système politique impopulaire auquel la majorité des Burkinabé ne s’y reconnait plus ». Il a, par ailleurs, attiré l’attention de tous les acteurs qui ont donné leur accord pour une modification du code électoral sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques, qu’ils s’engagent résolument vers « la commission du crime de changement anticonstitutionnel de gouvernement en 2020 ». Membre de l’Opposition non affiliée (ONA), le FPR dit ne soutenir aucun candidat.
Didèdoua Franck ZINGUE
