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Situation sécuritaire : Le gouvernement dénonce une coalition internationale contre le Burkina 

Le gouvernement Burkinabè a initié une rencontre avec les organisations de la société civile et les organisations syndicales ce mercredi 3 mai 2023 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de présenter la situation sécuritaire qui prévaut au Burkina Faso. Une rencontre au cours de laquelle l’exécutif burkinabè a dénoncé une coalition internationale.

« Il y’a une coalition internationale contre le Burkina Faso », ces propos révélateurs sont du ministre d’Etat, ministre de la défense et des anciens combattants, le Colonel-Major Kassoum Coulibaly, chef de la délégation de l’exécutif qui a rencontré les organisations de la société civile et des organisations syndicales, ce 3 mai à Ouagadougou. A  en croire le ministre, ce complot est dû au choix stratégique opéré par le capitaine Ibrahim Traoré dans la lutte contre le terrorisme qui n’est pas du gout de certaines puissances étrangères. Toute chose qui a poussé à l’abandon de certains dits « historique ».

C’est dans ce contexte, que le ministre Coulibaly a lancé un appel, à un soutien populaire, car, dit-il, « nous sommes en train d’agir avec nos propres moyens, le Burkina a uniquement besoin des moyens, nous n’avons pas besoins d’un seul soldat étranger sur notre territoire ». Il n’a pas manqué de souligner que l’espace aérien du Burkina est constamment violé.

Dans sa présentation, le capitaine Ouédraogo de l’ANR, a identifié deux groupes armés très actif au Burkina Faso, à savoir le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS), qui opèrent de différentes manières et ne cessent d’adapter leur stratégie à l’offensive de l’armée. Et de souligner que plusieurs moyens sont déployés, entre autres « le renforcement du maillage du territoire, la création du COTN, la formation et l’équipement des volontaires pour la défense de la patrie VDP, l’acquisitions de moyens militaires… ». Plusieurs résultats sont engagés dans cette lutte, avec la réduction de la mobilité des groupes armés terroristes, la neutralisation, l’interpellation de terroristes, le retour de certaines déplacées internes dans leur localité d’origine et le retour progressif de l’administration, a poursuivi le capitaine Ouédraogo.

 

Et le colonel Yaméogo, directeur de la justice militaire directeur de la justice militaire d’assurer que plusieurs dossiers emblématiques connaissent des avancées majeures, de faire savoir « que l’Etat doit faire respecter, mettre en œuvre les traités et accords internationaux relatif aux droits humains ». A l’en croire, des batteries de mesures sont prises pour éviter les cas de violations de droits de l’homme par les militaires sur les champs d’opérations, à l’image de la loi adoptée sur les prévôtés.

Adama NIKIEMA (Stagiaire)

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