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Edito

RECONCILIATION NATIONALE: Zéphirin Diabré à la FEME et à l’archevêché

Le ministre chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré,  s’est rendu ce 25 janvier 2021 au siège de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) et à  l’Archevêché où il a échangé avec les « hommes de Dieu » pour solliciter leurs prières et bénédictions pour la réussite de la mission qui lui a été confiée par le Président du Faso.

Après s’est rendu à la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), le mardi 19 janvier dernier, Zéphirin Diabré a poursuivi sa tournée ce 25 janvier 2021 au siège de la Fédération des Eglises et missions évangéliques (FEME) et à l’Archevêché pour un entretien assorti de conseils et de bénédictions avec les responsables religieux.

Le Pasteur Henri YE, président de la FEME, à sa sortie d’audience, a soutenu que la réconciliation nationale est une « question fondamentale » qui a été abordée dans plusieurs pays. Selon lui, la question a été le plus souvent confiée à un groupe de personnes ou à un ministère comme c’est le cas au Faso. « Au Burkina, nous avons abordé la question avec le Haut conseil de la réconciliation et de l’unité nationale (HCRUN) », a-t-il rappelé. Il a déclaré que la réconciliation nationale est une question qui tenait à cœur  au président Roch Kaboré, et l’a manifestée lors de sa campagne. C’est pourquoi, explique-t-il, « il a procédé à la création d’un ministère plein qui puisse jouer ce rôle ».

« La question de la réconciliation est une question qui est au cœur de tout ce que nous faisons aujourd’hui. Nous avons besoin que tous les Burkinabè puissent se comprendre, se tolérer, se pardonner et se réconcilier », a-t-il suggéré.

Zéphirin Diabré, (au milieu) et le président de la FEME, pasteur Yé (en chemise pagne)

De son avis, la cohésion sociale ne pourra être effective que si les Burkinabè s’entendent et se réconcilient entre eux. La FEME a appelé le ministre chargé de la réconciliation nationale à prendre « son courage en main ». Parce que, a-t-il poursuivi, « c’est un gros défi qu’il a accepté de relever ». À l’en croire, ce ne sera pas du tout facile et c’est pourquoi, « nous avons besoin de l’entourer, de lui donner des conseils, d’être avec lui et d’être à ses côtés ».

La FEME a invité Zéphirin Diabré à initier une large consultation et à  s’entourer de beaucoup de conseillers qui puissent l’aider à réussir sa mission. Ils l’ont appelé aussi à rechercher la vérité dans toutes ses démarches afin de comprendre « tout ce qui a été fait ». « Comme le dit les Sain tes écritures, les projets réussissent quand il y a beaucoup de conseillers », a conclu Henri YE.

Dans l’après-midi, Zéphirin Diabré s’est rendu à l’archevêché. Il a eu un tête-à-tête avec le Cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou. Après une heure d’échanges, les deux personnalités ont décidé de ne pas se confier à la presse. Là-bas, le message a été le même, la marche vers la réconciliation nationale et la cohésion sociale. Le Cardinal Philippe Ouédraogo a plutôt choisi d’offrir à son hôte un livre du Pape François intitulé « Fratelli tutti » qui signifie « Tous frères et sœurs ». « J’ai pensé que je pouvais offrir ce petit geste au ministre chargé de réconcilier les Burkinabè pour aider les Burkinabè, tout Burkinabè, toute la société burkinabè que chacun reconnaisse l’autre comme son frère. Tous frères et sœurs,  au-delà des distinctions de toute sorte. Que ce soient les religions, les ethnies, les conditions sociales, les options politiques,  que nous soyons tous frères et sœurs », a déclaré le cardinal.

Didèdoua Franck ZINGUE

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