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CSC :  Les 9 nouveaux membres prêtent serment devant le Conseil constitutionnel

Les 9 nouveaux membres du Conseil supérieur de la communication (CSC) ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel ce 29 janvier 2024, dans les locaux de ladite institution à Ouagadougou. Et ce pour un mandat de 5 ans non renouvelable.  

Ils sont au total 9 conseillers du Conseil supérieur de la communication dont 7 hommes et deux femmes à avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel ce 29 janvier 2024. Cette prestation de serment intervient après leur nomination en Conseil des ministres du 24 janvier 2024. Ainsi cette prestation de serment met fin au mandat en cours des membres du CSC en fonction sous la loi organique ancienne et ce, conformément à l’article 66 de la nouvelle loi organique 041-2023 /ALT portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du CSC.

« Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir ma fonction de membre du Conseil supérieur de la communication, en toute indépendante et impartialité de façon digne et loyale et de garder le secret des délibérations », est la formule consacrée qui a été   prononcée par les 9 conseillers et qui marque leur prise de fonction officielle.

Conformément à l’article 5 de la loi organique,  les nouveaux conseillers ont pour missions de  veiller à l’application de la législation et de la règlementation relative à la communication publique,  promouvoir la liberté d’expression et le droit à l’information, veiller au respect du pluralisme et de l’équilibre de l’information dans les entreprises de communication audiovisuelle, de presse écrite et en ligne, veiller au respect de l’éthique professionnelle par les entreprises de communication  audiovisuelle, de presse écrite et en ligne privées et publiques  et par les animateurs et journalistes professionnels.

 En outre, le président du Conseil constitutionnel, Barthelemy Kéré a dit compter sur le sens de patriotisme et du professionnalisme des nouveaux conseillers pour que l’institution puisse mieux jouer son rôle car, a-t-il souligné,  « la règle de droit sans la vertu des femmes et des hommes qui l’appliquent, n’est rien ».

Pour rappel,  pour être conseiller au CSC,  il faut remplir les conditions suivantes à savoir :  être de nationalité Burkinabè ; être de bonne moralité ; avoir au moins un niveau d’études BAC +3 ; avoir au moins 10 ans d’expérience professionnelle dans son domaine d’activités ; jouir de ses droits civiques ; ne pas être dirigeant d’une entreprise de presse ou de communication au cours des 12 derniers mois ; ne pas être membre d’un parti politique ou d’une organisation politique, ou exercer des activités politiques.

Notons que le président du CSC sera bientôt nommé par le chef de l’Etat au terme de la nouvelle loi organique qui régit désormais cette institution de régulation.    

Simone DANDJINOU (Stagiaire)

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