Interpelé sur les attaques terroristes régulières sur le sol burkinabè, le général Gilbert Diendéré accuse, dans J.A, « les responsables de la dissolution du RSP- qui était alors l’unité la mieux équipée et la mieux formée de l’armée- qui ont cassé un maillon essentiel du système sécuritaire ». Selon lui, la situation ne serait « peut-être pas la même » si l’ex-garde présidentielle était toujours en place.
Y avait-il un pacte de non-agression du pays avec les groupes djihadistes de la sous-région sous le régime Compaoré? Pour le général, il n’y avait aucun pacte même s’ « il reconnait avoir tissé des liens » au fil de différentes médiations ou lors d’opérations de libération d’otages occidentaux », lit-on dans J.A. « Il confie ainsi s’être rendu plusieurs fois dans le désert malien pour y rencontrer des ravisseurs, comme cette fois, en 2009, où Mokhtar Belmokhtar lui a glissé être reconnaissant envers les autorités burkinabè pour leur accueil des expulsés algériens de Folembray à Ouagadougou », rapporte J.A.
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