Les 25, 26 et 27 novembre 2021, se tient la 12e édition des universités africaines de la communication de Ouagadougou. Placée sous le thème « les responsabilités des acteurs de l’information et de la communication en contexte de défis sécuritaires et sanitaires en Afrique », cette édition dont l’ouverture officielle des activités a été lancée dans l’après-midi de ce 25 novembre 2021 par le Premier Ministre Christophe Dabiré, connaîtra la participation des hommes et des femmes de médias, des chercheurs, des universitaires des pays africains, d’Europe et d’ailleurs.
Tenues pour la première fois en 2004, les Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) est un cadre d’échanges et de partages d’expériences entres experts, professionnels de l’information et de la communication, acteurs politiques, sur les enjeux et les défis du secteur. Pour cette année, les UACO se tiennent dans un contexte assez difficile marqué par la crise sécuritaire et sanitaire en Afrique et dans le monde.
Conscients de cette situation, les organisateurs ont su mettre les petits plats dans les grands pour une réussite éclatante de cette 12e édition. En témoigne le thème très évocateur prenant en compte les enjeux sanitaires et sécuritaires du moment. En effet, cette occasion de rencontre devrait permettre aux participants de se pencher sur les enjeux des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est pourquoi, dans sa déclaration, le Premier Christophe Dabiré, en faisant référence aux pratiques du numérique, a souligné que « si les nouvelles technologies de l’information et de la communication nous facilitent la vie, suscitent de nouvelles espérances, et même de nouvelles utopies, elles donnent lieu également à des inquiétudes légitimes sur la maîtrise du destin de nos sociétés ». C’est dans le sens donc d’apporter son soutien aux acteurs de l’information et de la communication, que Christophe Dabiré s’engage avec son gouvernement de s’investir à jouer leur rôle de promotion d’un environnement propice à l’éclosion d’une presse professionnelle, responsable et citoyenne.
Dans le même ordre d’idées, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Ousseni Tamboura, a insisté sur le fait que sans discernement et sans responsabilité, des abus de la liberté d’expression peuvent semer la psychose, installer chez les populations le sentiment d’impuissance de l’Etat et servir à contrario la cause et le prosélytisme terroristes. Et Ousseni Tamboura de poursuivre « il nous parait évident d’une part que le temps de la défense et de la sécurité ne peut pas aller au même rythme que le temps médiatique, et que des abus de la communication peuvent s’avérer tout autant totalitaires que déstabilisateurs surtout pour des Etat fragiles que les nôtres ».
Au cours de la cérémonie d’ouverture, le Pr Serge Théophile Balima, président du Conseil scientifique des UACO a été élevé au rang de Commandeur de l’Ordre du mérite des Arts, de lettre et de la communication au nom du Président du Faso.
Daouda KIEKIETA (Stagiaire)
