Ceci est un communiqué de presse de la Plateforme des Associations de Défense des Droits de l’Homme (PADDH).
La Plateforme des Associations de Défense des Droits de l’Homme (PADDH) constate avec stupéfaction que les opérateurs de téléphonie mobile ont refusé d’appliquer la décision de l’Autorité de régulation des communications et des Postes (ARCEP) portant fixation des conditions et des modalités de fourniture de services.
Ces derniers reprochent à l’ARCEP d’avoir pris une mesure contre les intérêts des consommateurs et fixé les prix en détails des services. A l’approche du délai de mise en œuvre de la décision, ils ont introduit un recours en annulation de la mesure auprès du Conseil d’état et un référé en sa suspension.
L’on constate manifestement que les opérateurs refusent d’appliquer la décision, entrée en vigueur, ce 13 septembre2023 à 00H. Cette décision offre la possibilité :
La PADDH ne comprend pas le rétropédalage des opérateurs de téléphonie mobile qui s’étaient engagés pourtant, le 14 avril dernier, à envisager la révision :
Elle dénonce avec la dernière énergie des pratiques commerciales à la limite du gangstérisme économique ; elle dénonce la violation de nos lois, le mépris de nos institutions et de la décision de l’ARCEP qui a un caractère exécutoire et elle dénonce enfin la voracité des opérateurs de téléphonie mobile, incapables d’établir des relations partenariales gagnant-gagnant avec les consommateurs qu’ils perçoivent tout simplement comme des vaches à lait à pressurer.
Elle appelle les autorités gouvernementales à veiller au respect des lois. Elle appelle surtout l’ARCEP à déclencher le mécanisme de sanctions disciplinaires. En effet, elle considère que la décision de l’ARCEP est une avancée à la petite semelle qui devrait être suivie par d’autres plus importantes pour des prix abordables et des services de qualité.
Pour finir, la PADDH appelle les consommateurs à RESTER MOBILISES et DETERMINES, en attendant les mots d’ordre à venir. Elle se réserve le droit de faire valoir ses droits auprès du juge, non sans noter que la saisine du juge n’exonère pas les opérateurs d’appliquer la décision. Aussi se réserve-t-elle le droit d‘organiser des actions plus vigoureuses pour assurer le respect des droits du consommateur burkinabè.
SEULE LA LUTTE LIBERE !
Le porte-parole
Adama BAYALA
- Coordination Nationale des Syndicats de l’Education Burkinabè
- ▪ Association Burkinabè des Consommateurs des services de Consommation Electronique/ ABCE
- ▪ Associations des Blogueurs du Burkina / ABB
- ▪ Association des Consommateurs du Burkina/ACB
- ▪ Centre d’Etudes et de Recherche sur les Technologies de l’Information et de la Communication et la Cyberactivité/ CERTIC
- ▪ Organisation des Consommateurs du Burkina /OCB
- ▪ Réseau des Acteurs du Digital/ RAD
- ▪ Réseau National des Consommateurs du Faso/ RENCOF
- ▪ Réseau Ouest Africain des Jeunes pour l’Intégration et la Formation/ROAJIF
- ▪ Réseau Ouest-Africains des Enseignants pour l’Intégration et la Paix (ROA-F/IP)
- ▪ Sentinelles de la démocratie
- ▪ Vigi-Consommateurs/VC
- ▪ 2 heures pour Kamita