A l’occasion de la journée de sensibilisation et de plaidoyer sur les mutilations génitales féminines et les mariages d’enfants, l’épouse du chef de l’Etat s’est entretenue avec des femmes corps-habillés le 9-08-2018 à la maison de la femme de Ouagadougou.
Les mutilations génitales féminines tout comme les mariages d’enfants sont une réalité persistante en Afrique (avec une estimation de 29 pays africains où les mutilations génitales féminines sont très rependues avec un deuxième rang qu’elle occupe après l’Asie en ce qui concerne les mariages d’enfants)
Au Burkina Faso particulièrement, nombreuses sont les filles de moins de 18 ans qui sont victimes de mutilations génitales ayant entrainé leur mort. Avec également les enfants de moins de 15 ans qui se voient marier. Pour ce qui est des conséquences des mutilations génitales féminines ainsi que celles des mariages d’enfants, Sika Kaboré soutient que ces deux fléaux peuvent entrainer entre autres des traumatismes (physiques ; psychologiques) de nombreuses séquelles pouvant rendre les victimes définitivement stériles voir leur mort. C’est pourquoi, il est urgent de renforcer les actions entreprises par le gouvernement avec le soutien des Organisations de la Société Civile et ceux, avec l’accompagnement des partenaires publics et financiers par la mise en place d’une chaine de solidarité nationale suscitant la contribution de toutes les composantes socio-professionnelles de notre société. L’éradication des mutilations génitales féminines des mariages d’enfants et toutes les formes de violences dont sont victimes les jeunes ; les femmes passe par des actions de sensibilisations « donc un engagement ferme de la part de tous ».
Roukiétou SOMA
(Stagiaire)