Début juillet, la Cour constitutionnelle sud-africaine condamnait le chef de l’Etat, Jacob Zuma, à rembourser une partie de la somme ayant servi à la réfection de sa propriété privée Nkandla. Pour ce faire, il avait 45 jours pour s’exécuter. Il vient donc de se plier à la décision de ladite Cour constitutionnelle en remboursant sa dette qui s’élève à près de 500 000 euros.
C’est chose faite depuis lundi. Jacob Zuma s’est acquitté de sa dette en remboursant les 500 000 euros dont il avait été condamné par la Cour constitutionnelle à verser. Selon la présidence, le chef de l’Etat a contracté un emprunt auprès d’une banque. Toutefois, la polémique continue quant à la provenance de l’argent utilisé pour ce remboursement. D’abord, les détracteurs de Zuma évoquent la taille de la banque. Selon eux, la banque (VBS Mutual Bank) ayant donné le prêt est une petite banque basée dans la province du Limpopo avec juste quatre branches, une à Johannesburg, et dont 25% du capital est détenu par une société de l’Etat. D’où des grincements des dents.
L’autre point objet de polémique concerne l’obtention du prêt. A en croire l’opposition, des questions subsistent en ce qui concerne le chef de l’Etat qui, bien qu’âgé de 74 ans, a pu contracter un prêt sur 20 ans et dont les remboursements mensuels représentent plus de la moitié de son salaire. Au regard de tous ces faits, l’opposition demande donc des explications. Elle veut bien s’assurer que c’est bien lui qui rembourse cet argent, comme le demande la justice, et qu’il ne s’agit pas d’un montage financier pour l’aider. C’est dire que ce n’est pas vraiment la fin du scandale de Nkandla pour Jacob Zuma.
AL CAPPUCCINO