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PUTSCH MANQUE  DU 16 SEPTEMBRE 2015 : Les procès débuteront le 20 décembre prochain

Le parquet de la justice militaire a animé,  le 8 décembre 2016, une conférence de presse au ministère de la Défense nationale et des anciens combattants  à Ouaga 2000. Il s’est agi,  au cours de cette rencontre avec les Hommes de médias, de lever le voile sur l’évolution des dossiers pendants à la justice militaire.

Les premières audiences dans le cadre  du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, débuteront le 20 décembre prochain avec le dossier Madi Ouédraogo. Poursuivis pour association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et de munitions, ils seront au total 42 à passer à la barre. Telle est l’annonce faite par la justice militaire, le 8 décembre dernier, lors de sa rencontre avec la presse. Selon Alioun Zanré, Commissaire du gouvernement, l’ouverture de ce dossier marquera le début des jugements des dossiers relatifs au putsch manqué de septembre 2015. En effet, après l’ouverture du dossier Madi Ouédraogo, interviendra celui du sergent Ali Sanou et 22 autres détenus. Tous poursuivis pour désertion à l’étranger en temps de paix, association de malfaiteurs, vol à main armée, recel d’armes et de munition de guerre, coups et blessures volontaires, recel de malfaiteurs et atteinte à la sureté de l’Etat. Selon les conférenciers, c’est après cette série de jugements qu’interviendra celui, du général Diendéré Gilbert. « Dans le dossier du putsch, nous avons 90 inculpés à la date d’aujourd’hui. Sur les 90, 39 sont toujours en détention provisoire à la (Maison d’Arrêt et de Correction des Armés) MACA », a précisé Alioun Zanré. Toujours dans l’affaire du putsch manqué, le commissaire du gouvernement a relevé que sur les 9 mandats d’arrêts lancés, 6 ont été retrouvés. Et d’ajouter que pour les 3 mandats d’arrêts restants, un militaire et deux civils pourraient être concernés.

S’agissant du dossier Thomas Sakara, le commissaire a affirmé que l’expert Espagnol a demandé et obtenu du juge d’instruction, une prorogation de délai dans le but d’utiliser des techniques plus poussées   afin de pouvoir lire l’AND.

Par ailleurs, il a tenu à rassurer l’opinion nationale et internationale, qu’aucune impunité ne sera consacrée dans ces dossiers. Il a aussi affirmé que tous les acteurs s’activent pour finir au plus tôt.

Florence Diarra (Stagiaire)

 

 

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