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Protection de la jeune fille au Burkina : le Conseil national de la jeunesse catholique compte jouer sa partition

Le Conseil national de la jeunesse catholique du Burkina (CNJC/BF) tient la première édition du Séminaire national de la jeune fille catholique du Burkina, du 3 au 8 septembre 2023, à Ouagadougou. L’objectif de ce séminaire est de contribuer à la résilience et au développement intégral de la jeune fille. Environ 300 filles des différents diocèses du Burkina ont répondu à l’appel.

La première édition du Séminaire national de la jeune fille catholique du Burkina se tient, du 3 au 8 septembre 2023, à Ouagadougou, sous le thème : « Défis de protection de la jeune fille dans le contexte de crises sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso ». La cérémonie d’ouverture dudit séminaire a eu lieu le 4 septembre dernier sous le patronage de Mgr Gabriel Sayaogo, président de la Commission épiscopale pour la jeunesse et l’enfance, et Archevêque métropolitain de Koupéla.

Ce séminaire national dédié à la jeune fille catholique est ouvert aux garçons et regroupe des jeunes issus des milieux catholique, protestant et musulman afin de lui donner un caractère œcuménique. Il se veut un cadre de formation, de partages d’expériences et de renforcement de capacités afin qu’elles soient des piliers et des relais de paix et de résilience dans leurs milieux de vie.

 

Une vue des participants

Selon Mgr Gabriel Sayaogo, en organisant ce séminaire, les initiateurs ont voulu dire aux responsables de l’Eglise de Jésus-Christ qu’il y a un réel besoin d’une révision de la condition féminine dans l’église et dans la société. C’est pourquoi il a estimé qu’il est temps de valoriser la contribution de la femme dans la société africaine et dans l’Eglise de Jésus Christ en Afrique en reconnaissant son rôle fondamental dans la formation et dans la transmission des cultures, dans la spiritualité, dans les communautés et les familles.

Le patron de la cérémonie a fait savoir qu’en plus d’être attentives à ce que la société offre à travers ses différents canaux d’éducation, les participantes au séminaire ont voulu jouer la carte de l’autoformation. « Et vous voici sous un regard de foi, venues puiser aux sources de la sagesse africaine, de l’expertise et de votre foi, afin de vous former, de partager vos expériences, de vous sensibiliser et de renforcer vos capacités dans le but d’être des piliers et des relais de paix et de résilience dans vos milieux de vie », a martélé Mgr Gabriel Sayaogo.

La marraine Ursule Viviane Sanon/Taro, Directrice des affaires juridique et du contentieux au ministère en charge de l’action humanitaire et de la famille, a salué la pertinence de l’activité en encourageant les jeunes filles à participer avec assiduité à ce séminaire afin de mieux renforcer leur leadership. Et pour une première édition, elle a estimé que c’est un programme ambitieux que les initiateurs du séminaire ont proposé avec l’appui de personnes ressources. Elle a enfin pris l’engagement de toujours accompagner de telles initiatives qui contribuent à la pleine participation de la femme dans la construction de la nation.

Kiswendsida Fidèle KONSIAMBO

 

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