Basile Guissou, ministre des affaires étrangères sous le président Thomas Sankara et témoin comparu à la barre ce 17 novembre 2021, reproche à Jean Pierre Palm, commandant de la gendarmerie au moment des faits, d’avoir supervisé des « séances de tortures » contre sa personne.
Il a fait savoir qu’après l’assassinat de Thomas Sankara, il a été « poursuivi comme un lièvre » dans les artères de Ouagadougou dans une course poursuite avec des pandores. A la gendarmerie, explique Basile Guissou à la barre, il a été séquestré et torturé jusqu’à ce que son « son caleçon se déchire ». Il dit y être resté quatre mois durant, sans aucun motif.
Actuburkina