Le 7 octobre dernier, le président colombien, Juan Manuel Santos, s’est vu attribuer le prix Nobel de la paix, pour ses efforts en faveur du processus de paix avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Il est le premier ressortissant de son pays à avoir été distingué.
Il devient ainsi le 130e lauréat de la prestigieuse distinction instituée depuis 1901. Au total, 104 individus et 23 organisations ont été récompensés. Le Comité international de la Croix-Rouge a été primé trois fois (1917, 1944 et 1963), le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, deux fois (1954 et 1981) et le quartet menant le dialogue national en Tunisie (composé de l’Union générale tunisienne du travail, de la fédération patronale Utica, de la Ligue tunisienne des droits de l’homme et de l’Ordre national des avocats) distingué en 2015.
Il faut noter que les femmes sont peu représentées dans l’histoire du palmarès, mais la tendance est en train de s’inverser. Depuis 2003, elles sont 6 à avoir été distinguées. C’est l’avocate iranienne, Shirin Ebadi, qui a ouvert le bal des femmes pour son combat pour les droits de l’homme, et particulièrement de la femme et de l’enfant dans son pays. En 2014, la jeune Pakistanaise Malala Yousafzaï avait reçu le Nobel de la paix, conjointement avec l’Indien Kailash Satyarthi « pour leur combat contre l’oppression des enfants et des jeunes et pour le droit de tous les enfants à l’éducation ».
A ce jour, les pays ayant été le plus primés sont les Etats-Unis (20), le Royaume-Uni (12) et la France (9). Des pays comme la Colombie, la Tunisie, le Pakistan, l’Inde ont reçu leur premier lauréat.
Pour rappel, le prix Nobel de la paix récompense les hommes et les femmes œuvrant pour la démocratie, la liberté et, plus généralement, le respect des droits de l’homme, des femmes et des enfants dans leur pays.
Actuburkina