Les militants de l’Union pour le progrès et le changement se sont réunis ce 12 janvier 2021 au siège du parti à Ouagadougou pour la traditionnelle présentation de vœux à leur président. Au cours de cette cérémonie qui s’est voulue sobre, le président du parti, Zéphirin Diabré a félicité les militants ainsi que les responsables du parti pour le travail d’animation de la vie politique nationale ainsi que les résultats engrangés après les élections couplées du 22 novembre 2020.
Le parti du lion (UPC) n’est plus dans les rangs de l’opposition politique du Burkina. Il relève désormais de la majorité présidentielle. C’est l’information qui a été donnée par Zéphirin Diabré, président de l’UPC, lors de la traditionnelle présentation de vœux aux militants dans l’après-midi de ce 12 janvier au siège du parti à Ouagadougou. En effet, le président de l’UPC a indiqué que par leurs votes lors des élections législatives du 22 novembre dernier, les Burkinabè ont exprimé clairement leur volonté de ne plus voir le parti UPC diriger le CFOP. Ils ont opéré une alternance au niveau du CFOP. C’est pourquoi il a félicité le nouveau chef de file de l’opposition en la personne de Eddie Komboïgo en lui souhaitant que par son action il contribue à renforcer la qualité du débat démocratique.
L’ancien chef de file de l’opposition a dit avoir fait de son mieux en tant que Chef de file de l’opposition politique de 2005 à 2020. « Il appartient à l’histoire de juger mon action en tant que chef de file de l’opposition du Burkina Faso », a laissé entendre Zéphirin Diabré.
Par rapport à son entrée dans le gouvernement, il a expliqué que c’est au regard de l’enjeu que représente la réconciliation nationale pour le destin de du pays et prenant en compte la position Du parti du lion sur la question et de ce qu’il peut apporter comme contribution, que l’UPC a décidé de manière souveraine de répondre favorablement à la demande du président Kaboré, en acceptant que son président soit nommé comme ministre d’Etat auprès du président du Faso, chargé de la réconciliation et de la cohésion sociale. « Les termes de la nomination du président de l’UPC que je suis et l’encrage institutionnel qui a été décidé, montrent clairement que nous ne sommes pas sur le registre d’un ministère classique aux attributions et à l’organisation déjà établis, mais d’une mission bien précise à exécuter auprès du président du Faso dans la suite des engagements qu’il a pris au lendemain de sa réélection », a conclu le « Manegre Naaba », comme l’appellent affectueusement désormais les militants du parti.
Kiswendsida Fidèle KONSIAMBO