Depuis quelques jours, une véritable polémique sur l’achat d’un nouvel avion présidentiel enflamme la presse et les réseaux sociaux au Burkina Faso. Interpelé sur le sujet le 6 février dernier alors qu’il rentrait de Bamako où il a pris part au sommet des pays du G5 Sahel sur la lutte contre le terrorisme, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, s’est voulu rassurant : à l’heure actuelle, il n’en est rien.
«C’est une polémique qui se mène, mais je voulais qu’on sache qu’en aucun moment, le président du Faso que je suis, n’a engagé un débat pour le changement de l’avion présidentiel», a laissé entendre le président du Faso lundi, à l’aéroport international de Ouagadougou avant d’ajouter : «Si j’avais peur de prendre cet avion, je n’allais pas rentrer dedans».
Selon lui, au regard du contexte national difficile, pas question pour lui d’engager des frais de prestige et de poursuivre que «le jour où Le Pic de Nahouri (nom de l’avion présidentiel) sera dangereux pour la vie du président, on le laissera au sol et on fera autre chose» par exemple faire simplement appel à d’autres avions, ou procéder à des locations.
