La 57ᵉ session du Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU, s’est ouvert ce lundi 9 septembre au Palais des Nations à Genève avec un agenda bien chargé, dont l’examen de plus de 80 rapports sur la situation des droits humains dans le monde.
Les troubles politiques, la régression des droits des femmes et la liberté de la presse sont quelques-unes des préoccupations mondiales qui ont été évoquées ce lundi à l’occasion de la 57ᵉ session du Conseil des droits de l’homme des nations unies à Genève. « Il y a ces hommes politiques, relayés par certains médias, qui font des migrants, des réfugiés et des minorités des boucs émissaires, comme nous l’avons vu, par exemple, en période électorale en Autriche, en France, en Allemagne, en Hongrie, au Royaume-Uni et aux États-Unis, pour n’en citer que quelques-uns. Ils capitalisent sur l’anxiété et le désespoir, en dressant un groupe contre l’autre, et ils cherchent à distraire et à diviser. L’histoire nous a montré que les paroles haineuses peuvent déclencher des actions haineuses. Le leadership politique, fondé sur les droits de l’homme et un débat basé sur des preuves, est l’antidote à tout cela », a déclaré Volker Türk, haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.
Durant cinq semaines, le Conseil examinera plus de 80 rapports et tiendra 20 débats interactifs traitant des droits de l’homme.
Source: Africanews