Alors qu’on croyait avoir fini avec la grogne des militaires qui, depuis le 16 janvier, reçoivent satisfaction avec le paiement de leurs primes, voilà qu’on assiste de nouveau, depuis la matinée de ce mardi, à un nouveau mouvement d’humeur parti de Yamoussoukro et qui a atteint plusieurs villes du pays dont Bouaké, Dimbokro, Bouaflé, etc.
En effet, selon des sources, les mutins de Yamoussoukro composés des militaires de l’École des forces armées (EFA) de Zambakro, des gendarmes de la 6ème légion de gendarmerie de Yamoussoukro et de la police, manifestent pour réclamer leur part des primes reversées lundi aux mutins ayant violemment manifesté la semaine dernière à Bouaké. Mieux, ils exigent la prise en compte de tous les corps d’armée (Gendarmes, Policiers et militaires) ivoiriens dans le paiement des primes. Des discussions entamées depuis le matin avec le Gouverneur du district de Yamoussoukro d’où est parti la contestation se sont achevées dans la soirée et si l’on en croit ce dernier, les mutins ont décidé de « faire taire les armes ».
Il faut noter qu’un militaire a été abattu par la Garde républicaine et un autre a succombé à ses blessures au CHR de Yamoussoukro.
Selon des sources militaires, ce mouvement concernerait 14600 corps habillés frustrés qui revendiqueraient une manne financière de 100 milliards 800 millions F CFA au président de la République Alassane Ouattara, à l’instar de leurs frères d’armes contentés, au titre des efforts de guerre de 2000, 2002, 2004 et 2011.
AL CAPPUCCINO
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