Cela faisait plusieurs années que Maiduguri, dans le nord du Nigeria, n’avait été le théâtre d’une pareille attaque. Mardi 23 février, 10 civils ont été tués dans l’État de Borno, dont 9 jeunes garçons qui jouaient au football, par des tirs d’obus. Les autorités locales tiennent pour responsables le groupe islamiste Boko Haram.
Ce mercredi 24 février au matin, dans les quartiers résidentiels de Maiduguri, on n’entendait plus les obus. Le chaos a cédé la place à la sidération et au décompte des victimes de l’explosion de la veille. Au moins 10 personnes ont été tuées, dont 9 garçons jouant au football, et environ 60 autres ont été blessées, rapporte le quotidien nigérian Premium Times.
Selon les autorités de l’État de Borno, dans le nord du pays, le groupe terroriste Boko Haram est à l’origine de l’attaque. Pendant plus de trente minutes, les terroristes ont “provoqué un bruit de tonnerre” avec leurs obus et lance-roquettes, décrit le Daily Trust…
Depuis quelques années, les enfants ou adolescents sont devenus une cible systématique de Boko Haram.
Boko Haram doit en partie sa sinistre renommée internationale aux rapts d’adolescents dans des internats. En décembre dernier, plus de 300 jeunes garçons ont été enlevés dans l’État de Katsina, avant d’être libérés. La semaine dernière encore, un nouvel enlèvement dans une école de l’État du Niger, dans l’ouest du pays, a choqué l’opinion publique, explique le quotidien Punch. Vingt-sept élèves ont été ligotés avant d’être kidnappés.
Courrierinternational