La Banque mondiale et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme prévoient d’investir 24 milliards de dollars (21 milliards d’euros) en Afrique sur les trois à cinq prochaines années. L’objectif visé est d’aider à la réforme des systèmes de soins de santé du continent.
24 milliards de dollars, soit 21 milliards d’euros. C’est l’investissement que comptent faire la Banque Mondiale et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme sur les trois à cinq prochaines années. L’annonce a été faite par les deux organisations dans un communiqué commun le 26 août dernier, en marge de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Ticad), qui se tient les 27 et 28 août à Nairobi. Selon ces deux institutions, leur objectif est d’aider les pays africains à mettre en œuvre leurs réformes de santé.
De l’avis du président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, les pays africains peuvent devenir plus compétitifs sur le marché mondial en réalisant des investissements stratégiques, et notamment en investissant dans leur ressource la plus précieuse : sa population.
Ainsi, la Banque mondiale promet d’injecter 15 milliards de dollars sur les cinq prochaines années, pour aider à la mise en place d’une couverture santé universelle.
Quant au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, il consacrera 9 milliards de dollars de 2017 à 2019 à des programmes de lutte contre ces maladies qui touchent des millions d’Africains, ainsi qu’à l’amélioration du fonctionnement des soins de santé, notamment les chaînes d’approvisionnements des médicaments et la gestion des données.
AL CAPPUCCINO