Réuni mardi 30 août 2022, à New York, le Conseil de Sécurité de l’ONU a décidé unanimement de reconduire, jusqu’au 31 août 2023 les sanctions énoncées par la résolution 2374 (2017), concernant le Mali de même que la prorogation d’un an du mandat du Groupe d’experts prévu par le même texte.
C’est la résolution 2649 (2022) qui a arrêté des sanctions contre certaines personnalités ayant joué un rôle majeur dans la crise qui sévit au Mali depuis 2012. Les personnes sanctionnées sont interdites de voyager et leurs avoirs à l’étranger sont gelés. Ces mesures, contenues dans la résolution 2374 (2017), s’appliquent à « ceux qui s’emploient à empêcher ou à compromettre la mise en œuvre de l’Accord, ceux qui reprennent les hostilités et violent le cessez-le-feu, ceux qui lancent des attaques contre la MINUSMA et d’autres présences internationales ou entreprennent de les menacer, ainsi que ceux qui apportent leur soutien à de telles attaques et entreprises ».
En bref, les sanctions renouvelées à l’unanimité ce mardi par la réunion du conseil de sécurité de l’ONU s’appliquent uniquement aux individus et entités qui, selon les enquêtes des experts de l’ONU, entravent la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Il faut noter que ces sanctions ont été instaurées en 2017, sous le régime de Feu le Président Ibrahim Boubacar Keïta et depuis lors renouvelées chaque année par l’Organisation des Nations Unies…
Dans la foulée, le Conseil de Sécurité de l’ONU a prorogé jusqu’au 30 septembre 2023 le mandat du Groupe d’experts, énoncé aux paragraphes 11 à 15 de la résolution 2374 (2017). Il a de même été demandé aux Etats membres de faciliter le travail du Groupe d’experts.
Maliweb