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MALI : la France annonce une frappe sur des dizaines de djihadistes, des villageois parlent de victimes civiles

Plusieurs personnes ont été tuées dimanche dans le centre du Mali, l’armée française disant mardi 5 janvier avoir frappé des dizaines de djihadistes tandis que des villageois et une association locale parlaient de civils atteints par un appareil non-identifié lors d’un mariage.

Selon les informations,  les évènements  sont survenus dans le village de Bounti, dans le centre du Mali, un des principaux foyers de violence de cette région plongée dans la tourmente. Des villageois interrogés par l’AFP ont évoqué des tirs venus d’un hélicoptère non-identifié selon eux lors d’un mariage. Ils ont évoqué jusqu’à une vingtaine de morts.

L’état-major français a réfuté ces dires. Une patrouille d’avions de chasse a «neutralisé» des dizaines de djihadistes préalablement repérés après une opération de renseignement de plusieurs jours, a-t-il indiqué à l’AFP. «Les informations relatives à un mariage ne correspondent pas aux observations effectuées», a-t-il dit.

Les opérations offensives aériennes au Mali sont essentiellement le fait de l’armée malienne et de la force française Barkhane. Des villageois joints sur place ont rapporté une frappe d’hélicoptère en plein jour semant la panique dans une foule assemblée selon eux pour des noces.

Dès dimanche, Tabital Pulakuu, une association pour la promotion de la culture des Peuls, une des ethnies maliennes, a fait état d’une «frappe aérienne (ayant) coûté la vie à une vingtaine de personnes civiles au moins» au cours d’un mariage.

«Il ne peut y avoir de doutes et d’ambiguïté, il n’y avait pas de mariage. C’est une frappe menée après un processus particulièrement formel et multipartite sur un groupe armé terroriste pleinement identifié, après un recoupement d’informations, des attitudes, une posture, sur une zone caractérisée», a dit à l’AFP une source militaire française proche du dossier.

La région de Mopti, où se trouve Bounti, à quelque 600 kilomètres de la capitale Bamako, est l’un des principaux foyers des violences parties du nord en 2012 et qui se sont propagées depuis 2015 vers le sud du pays, mais aussi au Burkina Faso et au Niger voisins.

Le Figaro avec AFP

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