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LUTTE CONTRE LE TERRORISME AU SAHEL : le SG de l’ONU n’exclut pas le dialogue avec certains groupes terroristes

Après le commissaire de l’Union africaine (UA) à la Paix et la Sécurité, Smaïl Chergui, qui a appelé le 14 octobre à “explorer le dialogue avec les extrémistes” dans le Sahel afin de “faire taire les armes”, c’est au tour du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de lui emboiter le pas.  Dans une interview accordée à Le Monde, il a estimé que  le dialogue est possible avec certains groupes jihadistes au Sahel mais pas avec les plus “radicaux” comme l’Etat islamique (EI).

La récente libération de plus de 200 djihadistes  contre quatre otages (Soumaïla Cissé, Sophie Pétronin et deux Italiens) au Mali, a relancé  le débat sur  la nécessité  d’explorer la piste du dialogue avec  les djihadistes. C’est en tout cas dans cette démarche que s’inscrit le SG de l’ONU. « Il y aura des groupes avec lesquels on pourra parler, et qui auront intérêt à s’engager dans ce dialogue pour devenir des acteurs politiques dans le futur », a-t-il dit dans l’interview avec Le Monde. « Mais il reste ceux dont le radicalisme terroriste est tel qu’il n’y aura rien à faire avec eux », a-t-il précisé en citant l’exemple de l’EI, absent des discussions de paix en Afghanistan.

De l’avis de Antonio Guterres, la vision de l’EI « est tellement radicale qu’elle ne comporte aucune perspective de discussion possible ».

Outre cet aspect, le SG de l’ONU a relevé que le « dispositif sécuritaire en place n’est pas suffisant » au Sahel et appelé à « plus de solidarité internationale » envers cette région. Un appel à la solidarité dont les Nations unies espèrent mobiliser, à l’occasion de la  réunion ministérielle en visoconférence prévue ce mardi, 2,4 milliards de dollars (deux milliards d’euros) d’aide humanitaire.

Tout en déplorant le « mandat trop étroit » de la Minusma, force onusienne au Mali, les limites de la force Barkhane « face à l’étendue du territoire » et le « manque de moyens et de capacités pour répondre au défi gigantesque de sécurité » de la force conjointe du G5 Sahel, Antonio Guterres a soutenu que « la réponse internationale doit être plus forte ».

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