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SAMAO : pour ouvrir le marché minier burkinabè au reste du monde

Du 22 au 24 septembre 2016, se tient la première édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO), à Ouagadougou, laquelle vise à servir de plateforme d’échanges plus large aux acteurs, investisseurs et associés du secteur minier.

Regrouper  les différentes manifestations  du secteur  des mines  et des carrières pour en faire un cadre unique où les acteurs du public et du privé s’associent pour soutenir le développement durable du secteur minier burkinabè. C’est tout le sens de l’organisation de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) par le gouvernement burkinabè, une première édition qui se tient du 22 au 24 septembre, sous le thème : « Secteur minier : enjeux et perspectives pour un développement socioéconomique durable au Burkina Faso ».  Ainsi durant 72 heures, des sessions seront dédiées au développement durable, à la répartition des revenus miniers, la transparence dans la gestion des  ressources minières, la responsabilité sociale des entreprises et à la préservation de l’environnement.

Selon le ministre de l’Energie, des mines et des carrières, Alfa Omar Dissa, qui a présidé la cérémonie d’ouverture  au nom du Premier ministre, le Burkina Faso, longtemps considéré comme pays à vocation agricole, se révèle aujourd’hui être pays à fort potentiel minier. En témoignent les nombreux indices de substances minérales : l’or, le diamant, le cuivre, le zinc, le manganèse, le plomb, le nickel, l’antimoine. Ainsi, d’une production de 5,6 tonnes d’or en 2008, le pays a exporté 36,5 tonnes d’or en 2015 et pour 2016, ce sont 39,6 tonnes qui sont attendues, faisant de ce produit le premier produit d’exportation du Burkina en termes de recettes. « Entre 2000 -2016, les investissements directs étrangers du secteur minier sont de l’ordre de 1200 000 000 000 FCFA pour les mines en exploitation et en construction. Les activités d’exploitation des mines industrielles  ont créé plus de  10 000 emplois et, quant aux exploitations artisanales semi mécanisées et traditionnelles, elles mobilisent plus d’un million de personnes », a confié le ministre Dissa.

Des ressources minières profitables à tous

A son avis, face aux nombreuses exigences des communautés locales auxquelles doivent répondre les sociétés minières et l’Etat, il est impératif  que l’exploitation des ressources minières intègre une logique de contribution au développement durable, profitable à l’ensemble des acteurs, dans un climat apaisé. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, le pays espère bénéficier de l’expérience d’autres pays en la matière, afin d’identifier les besoins des communautés riveraines des mines et rechercher les voies et moyens pour les satisfaire en vue d’un développement communautaire dans lequel les sociétés minières jouent un rôle de premier plan.

A ce titre,  le ministre a invité les partenaires, les investisseurs, bref tous les acteurs à apporter des contributions pertinentes susceptibles d’ouvrir le marché minier burkinabè au reste du monde.

Pour sa part, la Banque mondiale, partenaire de l’évènement, entend apporter sa contribution pour le rayonnement du secteur minier burkinabè.

 

Colette DRABO

 

 

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