Après ses multiples tournées à Paris, Bruxelles et Washington, l’opposant Jean Ping est rentré au bercail le 26 novembre. Certainement revigoré par ses différentes rencontres, le candidat malheureux s’est de nouveau proclamé le « président élu » du Gabon, et espère toujours évincer Ali Bongo du pouvoir.
Jean Ping persiste et signe. Il a été élu président de la République gabonaise le 27 août dernier. De retour au bercail le 26 novembre après plusieurs péripéties, il l’a encore réaffirmé arguant que « toutes les chancelleries savent avec certitude qu’il a été le vainqueur de la présidentielle. « Les mêmes chancelleries savent que c’est Ali Bongo le candidat malheureux de cette élection présidentielle« , a-t-il déclaré à ses partisans réunis à l’aéroport puis à son QG.
Selon l’ancien patron de la commission de l’Union africaine âgé de 74 ans, les grands pays ont « pris acte » ou « pris note » de la réélection de M. Bong. A l’en croire, le rapport final de la mission d’observation électorale de l’Union européenne, qui doit être présenté début décembre à Libreville, « dévoilera la vérité de l’imposture » et « constituera le dernier acte de procédure de l’élection présidentielle historique ».
En effet, le pré-rapport évoquait des « anomalies évidentes » dans les résultats, notamment dans le fief de M. Bongo du Haut-Ogooué.
A C