La quatrième session ordinaire du conseil d’orientation du Fonds de soutien patriotique (FSP) s’est tenue ce 31 décembre 2024, à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo. Ce conseil d’orientation du fonds de soutien patriotique a porté sur l’examen et l’adoption du quatrième rapport de gestion 2024 du fonds, de l’examen et l’adoption du projet d’affectation des ressources aux bénéficiaires. Il ressort qu’à la date du 30 décembre 2024, c’est environ 175 milliards de FCFA qui ont été mobilisés.
Selon le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, l’appel du Président du Faso le capitaine Ibrahim Traoré à la mobilisation des filles et des fils du Burkina Faso à s’investir pleinement dans la lutte pour la défense de la patrie a reçu un écho favorable. « Au 30 décembre 2024, les ressources encaissées pour le compte du fonds de soutien patriotique sont d’environ 175 milliards de FCFA », a-t-il laissé entendre. Toujours selon lui, ces contributions permettront non seulement de prendre en charge avec efficacité les dépenses de fonctionnement des Volontaires pour la défense de la patrie mais également d’assurer leur dotation en équipements individuel et collective. Mieux, a-t-il ajouté, elles vont contribuer fortement à la montée en puissance des forces combattantes, et donne de réels motifs d’espoir sur la victoire très prochaine contre le terrorisme.
Concernant les modes de contribution, les prélèvements arrivent en tête, suivis du Fonds minier de développement, des retenues obligatoires sur les salaires du secteur public, ainsi que de la taxe sur les services de téléphonie mobile et de l’audiovisuel.
Cette session est une forme de redévabilité envers les Burkinabè, qui ont pris la pleine mesure des enjeux, au regard de la dynamique des contributions. C’est pourquoi il a exhorté les Burkinabè à maintenir la dynamique. « Il est indispensable de maintenir la flamme du patriotisme en garantissant l’observation rigoureuse des règles de bonne gouvernance. Cela passe nécessairement par la transparence dans la gestion et en s’imposant régulièrement le devoir de redevabilité et de reddition des comptes », a-t-il déclaré.
Pour Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo les travaux devraient permettre de faire un examen minutieux de la gestion du fonds au quatrième trimestre 2024, de proposer des solutions aux éventuelles contraintes de mise en œuvre et de dégager les perspectives pour garantir une contribution optimale aux actions de construction d’une paix durable au Burkina Faso.
Rokiatou OUEDRAOGO
(Stagiaire)