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Célébration du 15-Mai : forte mobilisation au Palais du Mogho Naaba, une attestation de reconnaissance remise au chef de l’Etat

C’est le Palais du Mogho Naaba qui accueilli les activités entrant dans le cadre de la célébration de la 1re Journée des coutumes et traditions, ce 15 mai 2024, à Ouagadougou. Une journée qui s’est déroulée dans une grande ambiance. Pour l’occasion, une attestation de reconnaissance a été remise au président de la transition.

C’est le Palais de Panghin situé dans l’enceinte de la Cour  du Mogho Naaba Baongho, que s’est déroulée la cérémonie officielle de la Journée des coutumes et traditions. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette célébration a refusé du monde. Mais avant la célébration officielle, tôt dans la matinée de ce 15-mai, c’est un “Yisgou spécial” que le  Moogho Naaba a observé en lieu et place du Yisgou hebdomadaire qui a lieu chaque vendredi. Après ce rituel, Sa Majesté a remis tout le nécessaire à ses sacrificateurs de sorte qu’ils fassent des offrandes pour que la paix revienne au Burkina.

 

Arrivée du Mogho Naaba au Palais de Paghin, dans la Cour royale

Cette étape finie, aux environs de 10h 22mn, place à la célébration officielle au cours de laquelle le Mogho Naaba a été accueilli avec tous les honneurs dus à son rang. Autorités administratives, notabilités coutumières et religieuses, tous les Corps constitués de la région, autorités militaires, anciens ministres, hommes et femmes de culture, etc, étaient présents à cette cérémonie pleine de symboles.

Une vue des autorités administratives: ici on reconnait le PDS de Ouaga, Maurice Konaté en blanc, le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga ( à gauche du PDS)

 

La cérémonie qui nous réunit ce matin, au-delà de son caractère formaliste, constitue symboliquement un acte fort, elle revêt une importance particulière en ce sens qu’elle consacre un éveil des consciences et une reconnaissance de l’importance de nos valeurs endogènes et ancestrales qui, jadis, encadraient notre vie en société”, a affirmé le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, représentant le chef de l’Etat et les membres du gouvernement.  Pour lui, la journée des coutumes et traditions a pour objectif de “ réaffirmer la laïcité de l’Etat, de renforcer l’équité dans le traitement des expressions religieuses, d’offrir aux acteurs de la religion traditionnelle, un pan de promotion des valeurs et pratiques ancestrales”.

 

Population mobilisée pour la circonstance

 

A son avis, la tenue de cette journée au cours de laquelle de nombreuses manifestations seront organisées, devraient également servir de cadre de réflexion et de discussions autour de thématiques sur les rapports entre les pratiques culturelles ancestrales et les religions révélées, la promotion du dialogue interreligieux, etc.  “Les résultats de ces différentes réflexions et discussions contribueront sans nul doute à l’amélioration de la coexistence pacifique entre les religions et la cohésion sociale tant recherchée de nos jours”, a souligné  le représentant du chef de l’Etat et du gouvernement. Par ailleurs, il a transmis les félicitations du président de la transition à Sa Majesté le Mogho Naaba, “ gardien de nss valeurs ancestrales et symbole de l’unité nationale pour avoir pris notre initiative  de magnifier  notre patrimoine culturel  à travers cette journée”.

Pour sa part, le Mogho Naaba, par la voix du Ouidi-Naaba, a remercié les autorités pour avoir initié une telle journée. C’est pourquoi une attestation de reconnaissance a été remise par le Mogho Naaba Baongho au chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.  Pour Sa Majesté, cette célébration ne peut se tenir que dans la  sobriété au regard  du contexte national  marqué par la crise multidimensionnelle avec  le déplacement forcé de populations et de nombreux morts.

 

Une vue des panélistes

 

Et le porte-parole de Sa Majesté de souhaiter que la prochaine édition soit grandiose avec à la clé le retour de tous les déplacés internes dans leur localité respective, bref dans un Burkina de paix et de sécurité.

 A noter qu’une autre des activités a été le panel placé  sous le thème: “ Naaba Zid-wendé neb Paga tenga ou l’osmose des croyances  des gens de la terre et des gens du pouvoir”.

Colette DRABO

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