Un individu qui a tenté de forcer un check-point a été appréhendé par la garde présidentielle, a affirmé un responsable sécuritaire. L’homme a ensuite été atteint d’une balle alors qu’il tentait d’arracher l’arme d’un soldat.
L’incident s’est produit à deux heures du matin dans la nuit de samedi à dimanche. Un individu a tenté de forcer un check-point à quelques centaines de mètres de la Présidence du Faso, tenu par le Groupement de sécurité et de protection républicaine (GSPR), la garde présidentielle.
« Nos éléments ont appréhendé cet individu qui ne possédait aucun document permettant de l’identifier. Ils l’ont ensuite assis en attendant de le remettre la gendarmerie. C’est alors qu’il a essayé d’arracher l’arme d’un soldat. Dans la lutte, il a été atteint d’une balle », a affirmé à Jeune Afrique un responsable du GSPR.
Cet incident intervient au lendemain du double attentat meurtrier qui a visé l’état-major général des armées et l’ambassade de France à Ouagadougou. Le bilan officiel communiqué par les autorités fait état de 16 morts dont huit soldats et plus de 80 blessés. Un attentat revendiqué par la coalition jihadiste dirigée par le malien Iyad Ag Ghali, qui indique avoir agi en représailles après la mort de ses lieutenants.
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