ActuBurkina
A la une Politique

ATTENTAT EN CÔTE D’IVOIRE : un coup dur pour le pouvoir de ADO

Des assaillants lourdement armés ont attaqué, le 13 mars dernier, Grand-Bassam, du nom de cette station balnéaire située à une quarantaine de kilomètres, à l’Est d’Abidjan, faisant 18 morts dont 14 civils. C’est la première attaque du genre qui rappelle celles du Burkina Faso et du Mali. Les autorités ivoiriennes qui redoutaient pareille attaque, avaient pourtant pris des dispositions pour renforcer la sécurité aux frontières, particulièrement au Nord du pays. En tout cas, c’est peu de dire que l’attaque de la ville de Grand-Bassam a été minutieusement préparée. En effet, cette ancienne capitale de la Côte d’Ivoire est un lieu emblématique qui rassemble chaque week-end beaucoup d’Occidentaux. Pour bon nombre d’observateurs, cette attaque s’inscrit dans la volonté d’expansion du djihadisme au-delà du Sahel sur fond de guerre asymétrique qui cible les lieux de rencontres des Occidentaux et déstabilise les économies des pays africains.

Il faut saluer la promptitude des forces de défense et de sécurité

Les Français qui sont au nombre de 15 000 en Côte d’Ivoire dont 13 000 à Abidjan étaient les cibles privilégiées des djihadistes. Les intérêts économiques de la France y sont donc importants et le régime du président Ouattara, arrivé au pouvoir à l’issue d’une décennie de guerre civile, est perçu comme un allié de la France. Cette attaque amène à se poser des questions sur les moyens dont disposent nos armées  africaines pour faire face à la menace terroriste.

De toute évidence, les terroristes qui ont endeuillé la Côte d’Ivoire ce dimanche 13 mars, ont porté un coup dur au régime ivoirien et au président ADO qui essaye tant bien que mal de remettre son pays sur les rails du développement. Il faut tout simplement craindre que ces tristes évènements ne viennent encore réveiller les démons de la division et ne servent de prétextes à certains esprits retors qui essaieraient de profiter de la situation pour régler des comptes politiques. Il faut saluer la promptitude des forces de défense et de sécurité qui ont pu limiter le nombre des victimes, même si des zones d’ombres existent encore quant au nombre d’assaillants tués.

Seydou TRAORE

Articles similaires

Reprise du procès du putsch manqué de 2015 : L’audience renvoyée au 14 juin

ActuBurkina

Dori : L’enseignant et ses 2 enfants ont été relâchés

ActuBurkina

Burkina Faso vs Côte d’Ivoire :  Steeve Yago ne sera pas de la partie

ActuBurkina

Laisser un Commentaire

ACTUBURKINA

GRATUIT
VOIR