« Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) condamne sans réserve l’assassinat de M. Oumarou Dicko, député maire de Djibo arraché à l’affection des siens par les assoiffés de sang, animateurs du terrorisme, qui écument nos contrées et endeuillent quotidiennement les Burkinabè depuis janvier 2016.
Notre parti dénonce et condamne énergiquement cette violence incarnée par ces groupes terroristes qui tentent de faire de la bande sahélienne leur propriété en vue de tous les trafics. Dans cette opération qui vise à terme le délitement de l’Etat, le MPP interpelle la classe politique burkinabè une fois de plus, à la raison, à la responsabilité et à l’introspection sur ce fléau et ses conséquences pour notre société, et pour notre pays.
Le MPP invite la classe politique burkinabè à rester digne et éviter toute polémique stérile qui fait le lit du terrorisme et à diriger nos regards plutôt vers ce qui nous unit, à savoir : le BURKINA FASO.
Le MPP appelle les Burkinabè à l’union sacrée autour des autorités nationales dans l’intérêt supérieur de notre pays et de ses populations. Ce sera notre grande victoire contre les forces du mal dont l’objectif est de diviser les Burkinabè. Face au terrorisme, les Burkinabè doivent parler le même langage : celui de l’unité et de la cohésion.
C’est cette symphonie que nous devons fredonner ensemble parce que nous appartenons à un même corps social.
Qu’on ne s’y méprenne pas, les terroristes ne sont ni les alliés des Peulhs, ni des Mossis, ni des musulmans ni des chrétiens, ni des personnes de l’Ouest ou de l’Est. Ils cherchent à installer la culture de la banalisation du sang humain et de la vie humaine afin de démolir ce que nos ancêtres ont su construire pendant des millénaires : le socle de nos valeurs humaines et humanistes de respect de la vie humaine, de tolérance et de savoir vivre ensemble.
Tout en s’inclinant devant la mémoire de Oumarou Dicko, député du Soum et maire de Djibo, ainsi que les victimes du terrorisme, le MPP réitère son appel à la nécessaire union sacrée de la classe politique burkinabè pour faire pièce à l’hydre terroriste et soulager les populations de déplacements forcés, loin de leur base sociale.
Démocratie – Progrès – Justice