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ASSEMBLEE NATIONALE : Salif Diallo élu président

Depuis un certain temps, son nom circulait comme étant celui qui allait présider aux destinées de la nouvelle Assemblée nationale. Le suspense a été levé dans l’après-midi de ce 30 décembre avec son élection à la tête du nouveau Parlement. Lui, c’est Salif Diallo, 1er vice-président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). A l’issue d’un vote l’ayant opposé au secrétaire général de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), la 2e force politique du pays, Adama Sosso, Gorba comme certains l’appellent affectueusement, a été porté à la tête du perchoir, ce, pour les 5 années à venir. Sur un effectif de 125 votants, Salif Diallo a obtenu 78 voix suivi de Adama Sosso avec 43 voix et 4 bulletins nuls.
Il faut noter qu’avant cette élection du président, l’acte 1 a consisté à l’appel nominatif des 125 députés sur les 127 (2 élus ayant des ennuis judiciaires), visant la validation de leurs mandats.

Colette DRABO

Qui est le nouveau président de l’assemblée nationale ?
Salif Diallo encore appelé « Gorba » est né le 9 mai 1957 à Ouahigouya dans la province du Yatenga au Nord du Burkina Faso. Homme politique, plusieurs fois ministre dans les gouvernements du régime de Blaise Compaoré durant les années 1990 et 2000, il a été ambassadeur en Autriche en 2008. Etudiant, Salif Diallo est expulsé de l’Université de Ouagadougou pour avoir participé à des grèves et des manifestations avec le Parti communiste révolutionnaire voltaïque (PCRV). Il obtient une maîtrise en Droit de l’Université de Dakar au Sénégal. A son retour au Burkina Faso, en 1985, il devient un dissident pro-Sankara Par la suite, il obtient un doctorat en relations internationales à l’Université de Lyon en France.
Assistant au cabinet du ministre de la Justice dès 1986, il devient directeur du cabinet de 1987 à 1989 et Secrétaire d’Etat du président Blaise Compaoré en 1991. Dans la même année, il devient ministre de l’Emploi, du travail et de la sécurité sociale. De 1992 à 1995, il est chargé de missions du président puis ministre de l’Environnement et de l’eau de 1995 à 1999. En 2000, il passe au département de l’Agriculture. Il devient vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, en 2003. Il sera par la suite démis de ses fonctions dans ces circonstances étranges le 24 mars 2008. Il devient ambassadeur en Autriche. Le 6 janvier 2014, il démissionne du CDP et s’oppose à la modification de l’article 37 de la Constitution, envisagée par Blaise Compaoré et il fonde alors avec Roch Marc Christian Kaboré et Simon Compaoré le Mouvement du peuple pour le Progrès (MPP). Il en devient le premier Vice-Président. Entre autres activités lors de la traversée du désert, il est conseiller du président nigérien et offre des prestations intellectuelles à travers un Bureau d’études installé au Niger.

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